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Culture

La scène égyptienne après la révolution

La scène égyptienne après la révolution

Lors d’une conférence animée, la veille de la présentation de sa pièce Zombie et les dix erreurs, ce mardi 17 janvier, dans le contexte du neuvième Festival arabe du théâtre à Oran, le metteur en scène égyptien Tarek Douiri n’a pas manqué d’intervenir sur l’état de la scène théâtrale de son pays.

Pour Tarek Douiri, la scène théâtrale égyptienne tente de s’adapter à la réalité de la société, notamment durant la période de l’après 25 janvier conduisant à la chute du régime de l’ex- président Hosni Moubarak.

Il a affirmé que les nouvelles productions, en particulier, inhérentes au 4e art dans son pays, « veulent s’adapter à la nouvelle donne née suite à la révolution du 25 janvier », rapporte l’Agence presse service d’Algérie.

Ce metteur en scène a expliqué que « le théâtre égyptien se trouve dans la même situation que celle de sa société, tentant de connaître l’expérience de la révolution, ses points forts et ses points faibles et ses erreurs », tout en saluant la volonté de la nouvelle génération théâtrale.

Mieux encore, le théâtre égyptien se pose actuellement des questions sur cette problématique, d’après ce conférencier, il cherche des réponses. Au sujet de la production théâtrale dans le monde arabe, il s’est félicité de « la prise de conscience des sociétés arabes de l’importance de la résistance intellectuelle face aux phénomènes du terrorisme, de la violence et de l’extrémisme ».

L’intérêt accordé par le théâtre arabe aux sujets de l’heure représente, à son humble avis, « une renaissance culturelle et sociale décisive capable d’influer sur la situation (des pays) arabe ». Cette neuvième édition du Festival arabe du théâtre à Oran et à Mostaganem dont la clôture aura lieu, aujourd’hui, jeudi, avec la remise des prix El Kassimi, sera ponctuée ce lundi par la remise des prix au concours d’écriture théâtrale pour enfants.

Deux Algériens primés

Les deux Algériens Kenza Mebarki et Omar Ferroudj ont décroché les second et troisième prix du concours d’écriture théâtrale pour enfants de 2016, organisé dans le cadre du neuvième Festival du théâtre arabe. Le texte Djeha digital de K. Mebarki relève du personnage légendaire Djeha qui attire l’attention des enfants sur leur patrimoine, leur langue et leur identité, à l’ère de l’hégémonie des nouvelles technologies.

Celui de O. Ferroudj, Un seul zéro tente de mettre l’accent sur l’importance de l’informatique à développer l’imagination et la pensée chez l’enfant.
Mustapha Mohamed Abdelfettah de Syrie a participé avec son texte Darine cherche un pays, il a décroché le deuxième prix bis. Le troisième bis sera attribué à l’Egyptien Mohamed Mohamed Moustadjab pour son texte Photo selfie

. Le premier prix de ce concours ne sera pas décerné par le jury pour « faiblesse » de la langue, de l’écriture scénique et de la construction des personnages, « sans pour autant sous-estimer la valeur critique du prix », selon le critique palestinien Fathi Abderrahmane, membre du jury, qui a expliqué que les textes primés « nécessitent une amélioration ». Le jury a préféré décerner deux prix ex aequo. 



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