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Nationale

La rentrée scolaire risque d’être agitée

La rentrée scolaire risque d’être agitée

Les promesses formulées par la ministre de l’Education nationale concernant la prise en charge des revendications socioprofessionnelles des travailleurs du secteur ne semblent pas convaincre ces derniers.

En effet, plusieurs syndicats de l’éducation nationale promettent de renouer avec la protestation annonçant le retour à la grève comme ultime moyen pour dénoncer « la lenteur et la fuite en avant de la tutelle dans la prise en charge de leurs problèmes restées jusqu’à présent en suspens ».

Après la menace de reprise de la grève, proférée par les intendants de l’éducation, les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation, c’est au tour des enseignants contractuels et vacataires de brandir la menace de réinvestir le terrain de la protesta, après la rentrée scolaire.

Le Syndicat national des corps communs et les OP de la Fonction publique, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), menace d’ores et déjà de perturber la prochaine rentrée sociale.

Ce syndicat dénonce le fait que la suppression de l’article 87 n’aucune incidence financière sur la valeur du salaire national minimum garanti. L’abrogation de l’article 87 bis n’apportera pas un grand changement à la situation de cette catégorie de travailleurs. Les corps communs ne bénéficieront que d’une légère augmentation de l’indemnité forfaitaire compensatrice (IFC) qui oscille entre 700 et 2 800 DA », a affirmé le coordinateur national du syndicat, M. Miloud Benmessaoud.

Il a expliqué qu’en dépit de la suppression de l’article 87 bis, le salaire national minimum garanti ne connaîtra qu’une légère augmentation. « Les corps communs de la Fonction publique qui perçoivent des salaires de 7 000, 14 000 et 16 000 DA, n’atteindront jamais un SNMG de 18 000 DA », a déploré notre interlocuteur.

Pour sa part, la Coordination nationale des enseignants contractuels et vacataires, affiliée au Conseil des lycées d’Algérie (CLA) convoquera son conseil national à la mi-septembre afin d’évaluer la situation des et de prendre les décisions qui s’imposent.

Devant « le tâtonnement » du ministère de tutelle dans la prise en charge de leurs doléances, le porte-parole du CLA n’a pas exclu un recours de cette catégorie de travailleurs à la protesta après la rentrée scolaire, afin de faire valoir leurs revendications. Et d’ajouter : « Les enseignants contractuels comptent reprendre la protesta afin de protester contre leur situation qualifiée de lamentable et d’exiger, par la même occasion, leur intégration sans aucune condition ».
 

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