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Nationale

La règle 51/49 limitée aux entreprises stratégiques

La règle 51/49 limitée aux entreprises stratégiques

Le Cercle d’Action et de Réflexion Autour de l’entreprise (CARE) est revenu hier sur la règle 51/49 régissant l’investissement étranger en recommandant au gouvernement de la limiter aux secteurs stratégiques.

Pour la CARE, cette règle qui stipule que les associés nationaux soient toujours majoritaires par rapport à leurs partenaires étrangers, constitue un frein aux investissements étrangers.

« Cette décision est beaucoup plus politique qu’économique car même si elles devaient détenir 100 % des actions, les sociétés étrangères contribuent à la création d’emplois et à l’élargissement des assiettes fiscales du Trésor public », a estimé Mouloud Hedir, expert économiste et membre du club CARE, lors d’une rencontre sur l’urgence de réformes économiques plus ambitieuses face à la crise qui s’annonce.

Concernant les subventions, ce même intervenant a estimé que l’Etat devrait revoir sa politique en la matière en limitant les aides aux couches défavorisées et à l’encouragement de la production nationale.

« Du moment qu’on parle d’un déficit budgétaire, il faut donc réviser la politique de subvention qui, actuellement, touche largement les produits d’importations », a-t-il fait constater en affirmant que ces aides publiques devrait être orientées plutôt sur l’encouragement de la production locale comme c’est le cas dans les pays de l’UE qui consacrent 300 milliards d’euros aux subventions des producteurs.

Le président de CARE, Slim Othmani, estime pour sa part que les dirigeants du système sont déconnectés de la réalité économiques, d’où ce manque de cohérence dans leur politique économique. « Il y a des solutions et des façons de faire pour redorer le blason de l’économie algérienne en mettant fin aux anomalies qui caractérisent le système économique du pays », a-t-il lancé.

Le président de CARE déplore par ailleurs l’absence de concertation entre le pouvoir et les acteurs économiques. « Les décisions sur le sort économique du pays sont prises de façon unilatérale sans aucune consultation des partenaires économiques.

« La preuve, a-t-il dit, au jour d’aujourd’hui, nous n’avons pas vu le contenu du projet de loi de finances complémentaires 2015 ». La CARE estime sur ce point que les quelques mesures relatives au projet de LFC 2015 annoncées jusque-là sont manifestement en net décalage par rapport aux vrais enjeux et ne permettent pas de créer le choc salutaire du changement espéré.

Le président du CARE a insisté de ce fait sur la nécessité de rétablir la confiance entre l’administration algérienne et les acteurs économiques et de les associer dans la mise en œuvre des différentes stratégies de développement et de croissance.
Il a également suggéré de restaurer l’autorisation donnée aux entreprises algériennes de se financer sur le marché international dans un souci de réduire les charges et les risques sur les banques de la place.

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