La réaction du ministre des AE au déclarations du parlementaires européennes

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, réitère la position de l’Algérie quant à l’ingérence étrangère dans les affaires internes du pays.
« Comme nous nous imposons la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, nous refusons qu’ils s’ingèrent dans nos affaires », a affirmé Boukadoum. Cela en réaction aux déclarations de la députée européenne Marie Aréna sur le hirak, et à la venue de la députée française Mathilde Panot à la rencontre des acteurs du mouvement populaire dans la wilaya de Bejaïa. Le considérant comme « un non-événement, le ministère n’a pas jugé utile de répondre à cette parlementaire européenne. « On ne va pas répondre à toutes leurs déclarations ; libre à elle de dire ce qu’elle veut », a-t-il indiqué, signalant au passage le communiqué de l’Union européenne qui « a corrigé les propos de cette parlementaire ».
Pour ce qui est de la députée française, il affirme qu’elle n’a pas été emprisonnée. Cependant, il a indiqué que cet acte « peut bien être compris comme une ingérence et une atteinte à la souveraineté du pays ». Et de s’interroger : « Imaginez un député algérien prenant part à des manifestations dans un pays étranger, quelle sera la réaction de ce dernier ? ».
Par ailleurs, le ministre a affirmé que l’organisation de l’élection présidentielle pour les algériens à l’étranger est à la charge de l’ANIE, soulignant la mise à sa disposition de tous les moyens humains et matériels.