La productrice Samira Hadj Djilani placée en détention
Dans le cadre de la lutte contre la corruption et la malversation, le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Raïs a décidé jeudi, de placer en détention provisoire, la productrice cinématographique Samira Hadj Djilani, à l’établissement pénitentiaire d’El Harrach.
La concernée est poursuivie pour plusieurs chefs d’inculpation entre autre abus de fonction, trafic d’influence, dilapidation de derniers publics dans le cadre de la mission qui lui a été confiée.
La mise en cause est également inculpée pour blanchiment d’argent en procédant au transfert illégal de capitaux en devises vers l’étranger. L’ex-directrice centrale du ministère de la culture au temps de l’ex-ministre Azzedine Mihoubi faisait l’objet d’interdiction de sortie du territoire national par le magistrat instructeur sur demande du procureur de la République du tribunal de Bir Mourad Rais. Samira Hadj Djilani est le deuxième cadre du ministère de la culture ayant été placée en détention provisoire après Khalida Toumi, l’ex-ministre du secteur qui a été elle aussi incarcérée à la prison d’El Harrach pour des faits qui relèvent du droit pénal.
Le point commun entre ces deux ex-cadres c’est qu’elles entretenaient de bonnes relations avec l’ancien Président de la République déchu Abdelaziz Bouteflika après le soulèvement populaire du 22 février dernier. Il convient de signaler que les avocats de la défense constituée au profit de la productrice cinématographique Samira Hadj Djilani introduiront au cours de cette semaine un appel contre l’ordonnance du juge d’instruction relative à la mise en détention provisoire de leur cliente. Ces derniers comptent solliciter une liberté provisoire pour cet-ex-cadre du ministère de la culture impliquée dans des accusations liées toutes à la malversation.
