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Sports

La JSMB et le MOB descendent au 3e palier: Le tout Bejaïa pleure ses sigles

La JSMB et le MOB descendent au 3e palier: Le tout Bejaïa pleure ses sigles
Un recul qui fait mal à la ville des hammadites

Onde de choc au pied de Yemma Gouraya qui se réveille sur un sacré verdict. Grosse sanction. Négative. Celui de voir deux de ses meilleurs représentants dans le sommet de la hiérarchie nationale perdre du galon en prenant le même ascenseur menant à la division 2 amateurs. Cruel destin pour deux sigles prestigieux habitués à jouer les tout premiers rôles au plus haut niveau.

La Valée de La Soummam pleure les siens. Reste sans voix devant tant de gâchis. De l’incompréhension mêlée à de la colère. Difficile à contenir. La JSM Bejaia, et son voisin de palier, le MO Bejaia, « frères ennemis » de toujours, n’ont plus, autant que leurs bruyants et bouillonnants fans, que leurs yeux pour pleurer un statut de « grands » mis momentanément sous le boisseau.

Pour au moins une saison. En se donnant rendez-vous, à nouveau, dans un traditionnel derby qui n’aura plus le même goût. Invités à aller voir ailleurs. Loin des regards et de la médiatisation propre aux grandes compétitions.

La Ligue1 puis la Ligue2 et, enfin, les fins fonds de la hiérarchie. Une dégringolade en règle et des lendemains incertains pour deux valeurs sûres d’un football habitués à servir de tels scénarios. Au parfum de scandales. En gros. Dans le pire on n’en doute pas.

Relater en quelques lignes l’histoire de deux clubs chers à la Kabylie est un exercice fastidieux tant les « rouge et vert », doyen de la région, et les « vert et noir », ont su, dans un passé pas très lointain, rimer avec l’exploit, les mouloudéens (Vice-champions d’Algérie en 2011 et 2012, 3es place en 2007 et 2009, une Coupe d’Algérie en 2008, finaliste en 2019), comme les « Crabes » (vice-champions d’Algérie en 2014, une Coupe d’Algérie en 2014 également, finaliste de la Coupe de la CAF), passés par toutes les émotions agrémentées par un palmarès somme toute honorable. Avant de se retrouver en très mauvaise posture.

Le vide. Bejaia, devant ce jeu de massacre, ne comprend pas. Ne peut pas comprendre. Désigne les coupables, en pointant un doigt accusateur vers des dirigeants très peu inspirés, sinon à se mener une guerre des tranchées, les différents clans en conflits éternellement ouverts, ont aujourd’hui, assènent les observateurs, toute la latitude de constater les dégâts.

Une rétrogradation et une descente aux enfers de l’«Inter-régions» que le public béjaoui ne peut pardonner. En butte à des crises internes incessantes et croulant sous les dettes avec le tarissement des sources financières, les deux pôles majeurs de la ville, connue pour son amour du football, ne croit pas au(x) miracle(s). Croise les doigts avec des jours à venir s’annonçant plus que difficiles.

Non sans demander des comptes à des cercles proches accusés par une rue qui chauffe. Accuse certains responsables de sabotage, rendant ainsi impossible une sortie prochaine du tunnel. Mettent en péril l’existence même de deux véritables fiertés d’une région apparemment pas au bout de ses peines. Qui n’a plus son destin en main. Qui prie, sans trop y croire, pour ses protégés.


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