La jeunesse d’aujourd’hui au cœur du déclenchement de la lutte armée
Les 1954 jeunes qui se sont rendus sur les lieux du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance de notre pays sont marqués à vie par ce pèlerinage de la mémoire organisé à Batna et Khenchela par le ministère de la jeunesse dans le cadre du soixantième anniversaire du premier novembre 1954.
Ces jeunes d’aujourd’hui, venus de l’Algérie profonde qui compte quarante huit wilayas ont été profondément bouleversé par ce qu’ils ont vus et entendus. Ils ont ainsi découvert les endroits où ont retenti les premières balles contre l’nnemi. Ils ont auparavant visité la ferme près de Batna où le valeureux moudjahid Mustapha Benboulaid a réuni les combattants ce 24 octobre 1954 pour les donner la date du premier navembre pour le déclechement de la lutte armée.
Ce fut surtout à Khenchela, exactement dans la localité de Kimel, en pleine montagne dans une immense forêt de pins qu’ils ont pris connaissance de la première base des moudjahidinne dans les Aurès. C’était un endroit imprenable pour l’armés française, farouchement défendu par résistants.
Cette armée coloniale a d’ailleurs subi non loin de là, sa plus grande défaite de la guerre d’Algérie avec la mort, en un seul combat, de plus de mille soldats et officiers. Cette région des Aurès était un piège pour l’aviation ennemie qui a enregistré la perte de dizaines d’appareils, abattus sous le feu d’habiles artilleurs moudjahidinne. Vu son invincibilité, cette région des Aurès était restée la capitale de la résistance de 1954 à 1962.
Les moudjadiddine encore en vie, sont venus nombreux parler avec fierté à ces jeunes des victoires qu’ils ont remportées. Ils ont également fait part de leurs souffrances et de leurs sacrifices. Ils devaient marcher des centaines de kilomètres, la nuit avec des armes lourdes sous un froid glacial et intolérable. Leur seul avantage, c’est la connaissance parfaite des lieux, car ils étaient les fils du pays.
Leurs sacrifices, ce sont leurs frères tombés au champ d’honneur et qu’ils ont chaudement pleuré. Pour les immortaliser, des stèles sont partout construites pour rappeler leur mémoire. Ces moudjahiddine avaient dans les année s cinquante,le même âge que les jeunes de 2014 venus en grand nombre leur rendre visite. Ils veulent être des modèles de nationalisme pour cette nouvelle génération. Il faudrait saluer cette noble initiative du ministère de la jeunesse qui a rendu possible cet évènement historique.
Il faudrait saluer dans cette voie ceux qui ont participé à l’organisation de ce formidable mouvement des jeunes , en particulier la coordination de la communication avec Amina Megdoud ainsi que les directeurs de la jeunesse, des sports et des loisirs des wilayas de Batna, de Khenchela et aussi d’Alger avec M. Saïd Hogaz. Nul doute que nos jeunes n’oublieront pas de manifester leur reconnaissance pour avoir vécu, on live, des pages aussi glorieuse de notre histoire.