La jeunesse algérienne et arabe sur scène
Une conférence de presse a eu lieu hier au club des médias à la salle Atlas, pour annoncer les grandes lignes de la tenue de la 11e édition du Festival de Djemila fixée du 13 au 22 de ce mois d’août. Cette rencontre avec la presse a été animée par Samir Meftah, directeur de la communication à l’Office national de l’information et de la culture, secondé par ses proches collaborateurs.
C’est d’ailleurs l’Office national de la culture et de l’information qui organise ce festival de Djemila sous le haut patronage du Président de la république et sous l’égide du ministre de la Culture ainsi que du wali de Sétif.
« Nous avons placé cette nouvelle édition sous le signe de la jeunesse avec des plateaux artistiques composés principalement de jeunes talents » précise Samir Meftah qui enchaîne : « Ces jeunes talents ne signifient point des artistes peu connus du public, mais vraiment des têtes d’affiche adulés par notre public. Nous sommes bien placés pour juger de la popularité de ces jeunes artistes étant donné qu’en notre qualité d’organisateur de spectacles, nous connaissons pertinemment ceux qui drainent les foules ». M. Meftah parlait de notre monde artistique national quant aux chanteurs arabes invités, il déclare :
« Les jeunes artistes des neuf pays arabes que nous avons invités, s’ils ne se sont pas encore produits sur scène en Algérie, sont véritablement connus par notre public par les émissions des chaînes satellitaires arabes ». On peut citer quelques noms des riches et denses plateaux programmés au cours de dix soirées sur la scène du théâtre antique de Djemila.
Concernant nos artistes nationaux qui viennent des différentes régions du pays réunissant tous les genres de notre patrimoine régional musical, il s’agit entre autres de Kader Japonais, Imad Amir, Abdelkader Ada, Hachem Khalili Hamidou, cheb Zinou, Cheb Amine, Nour Chiba, Djamila, Souad Asla, Naïma Ababsa, Cheb Abbas, Djelloul Merga, Sofiane Zikam, Cheb Didin. Du côté des pays arabes, sont à l’affiche Ridha Abdellah d’Irak, Diana Karazon, Ali el Deek, Fairouz Mint Simali, Nabiha Karouli ainsi que le spectacle Saleh Edddine El Ayoubi de la troupe Innana. Ces artistes de la jeunesse arabe offrent un bouquet des nouvelles tendances de la musique d’aujourd’hui. Quant au ticket, il va de 300 à 700 dinars.
Ce sont des prix symboliques étant donné les charges lourdes supportées par les pouvoirs publics. « Tout est mis en place pour assurer confort et sécurité aussi bien au public qu’aux artistes », précise Rabeâ Cheich boubakeur, membre de l’équipe de communication de l’ONCI. Les spectacles de cette édition du festival seront vus aussi bien à Constantine qu’au théâtre de plein air de Sidi Fredj.