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Nationale

La jeune Kenza assassinée et décapitée par son père

La jeune Kenza assassinée et décapitée par son père

L’assassinat de la jeune Kenza est à présent prouvé. Et son assassin n’est autre que son propre père. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi, le procureur près le tribunal d’Azazga, El Hadj Aggoun, dans une conférence de presse.

Il a souligné que la victime répondant aux initiales S.S et connue sous le pseudonyme de Kenza a été assassiné au domicile parental et plus exactement dans la salle de bain. Et ce n’est que le 15 du mois en cours, à 16 heures, qu’un citoyen a retrouvé la tête et le pied gauche de la victime à la lisière de la forêt de Yakouren. « Après cette découverte macabre, poursuit le conférencier, ce citoyen a appelé les gendarmes lesquels, à leur tour, nous ont saisi ». Et à partir de ce moment la machine judiciaire fut déclenchée.

En effet, le procureur près le tribunal d’Azazga, accompagné des éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de la même localité et des éléments de la police scientifique se sont déplacés vers le domicile des parents de la jeune Kenza. La police scientifique finira par retrouver des traces de sang au domicile concerné. Les soupçons étaient déjà portés sur le père, mais il niera les faits qui lui ont reprochés. Il continuera à crier son innocence même au commissariat de police.

Cependant, au cours de la journée de mercredi dernier, il avouera dans le bureau du procureur que c’est lui le meurtrier de sa fille, et ce en présence des éléments de la police judiciaire. Et le lendemain, soit donc le jour même où El Hadj Aggoun a tenu sa conférence, le père meurtrier fut mis en mandat de dépôt au pénitencier d’Azazga. Pour une scabreuse affaire, c’en est vraiment une.

Le procureur près le tribunal d’Azazga a précisé que la mère de Kenza a signalé à la police la disparition de sa fille le 6 février 2021, soit 5 jours après sa disparition. Quant au père, il attendra la journée du 7 février pour signaler à son tour la disparition de sa fille.

El Hadj Aggoun relèvera également son déplacement avec les éléments de la police judiciaire et la police scientifique ainsi que médecin légiste  sur les lieux de la découverte macabre, c’est-à-dire à la forêt de Yakouren, ils ne trouveront, rappelons-le que la tête décapitée et le pied gauche de la victime. Le pied dégageait encore l’odeur d’essence. Quant aux autres membres du corps, ils ne sont pas retrouvés jusqu’à maintenant. Ont-ils enterrés quelque part ? Le conférencier ne dira rien à ce sujet.

Toujours est-il qu’à la morgue d’Azazga, la mère identifiera la tête comme étant celle de sa fille. Pour lui éviter un traumatisme psychologique, les médecins ne lui ont montré que la tête.

C’est aussi l’examen du médecin légiste que révélera que le corps de Kenza a été démembré avec un objet contondant.  Cet objet contendant, est-ce un couteau ? Une hache ? Une scie ? Le conférencier ne le précisera pas.

Il ne répondra pas également à la question du Jeune Indépendant quant à savoir le mobile du crime. Le procureur près le tribunal d’Azazga s’est montré avare en mot à l’issue de cette conférence de presse que lui-même a pourtant convoqué.

C’est pourquoi beaucoup de questions sont restées en suspens. Il s’agit effectivement de savoir avec quelle arme a été tuée Kenza ? Quand est-ce exactement elle a été assassinée. Quand la tête et le pied gauche de la victime ont été jetés dans la forêt de Yakouren ? Quel moyen de transport utilisé à cet effet ?  Où sont devenus les autres membres du corps ? Pourquoi la mère n’a signalé la disparition de sa fille que le 6 février soit presque 06 jours après sa disparition ?
A noter que le présumé assassin de Kenza a déjà tué son fils au cours de l’année 2000. Et s’il a échappé à la sanction de la justice, c’est parce qu’il était en possession d’une carte d’handicapé mental. Est-ce donc sous l’effet de la folie qu’il a récidivé ?
Notons enfin que le magistrat n’a pas pris en considération la possibilité de folie de ce père puisqu’il justifiera sa mise en mandat de dépôt en usant des articles 254, 255, 262 et 266 du code pénal.



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