La gestion des ports et aéroports doit respecter les standards internationaux

Le gouvernement a adopté une nouvelle approche dans la gestion des ports et aéroports, qui ne fonctionnent pas selon les standards internationaux, causant des pertes colossales à l’Etat. C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.
Benabderrahmane, qui a signalé que le Gouvernement procédera les prochains jours à l’aménagement de plusieurs ports tels que celui de Béjaia, Mostaganem et Djen Djen, a souligné que certaines structures portuaires et aéroportuaires « devraient fonctionner selon les standards internationaux».
Rappelant que l’Algérie dispose de « nombreuses structures auxquelles l’Etat avait consacré des sommes colossales, mais qui ne fonctionnent pas comme il se doit », le Premier ministre a précisé qu’il est « grand temps d’y insuffler une nouvelle dynamique ».
« Nous continuons à offrir l’accompagnement et l’aide nécessaires pour permettre aux opérateurs économiques d’adhérer à notre démarche et d’accéder à de nouveaux marchés qui leurs sont ouverts », a-t-il fait savoir, estimant que l’Algérie offrait des avantages dont plusieurs pays ne disposent pas.
Le chef de l’exécutif a fait savoir que la gestion de l’économie nationale doit se faire sur la base d’une approche purement économique, notamment en accompagnant des investisseurs sur le terrain et la résolvant des problèmes auxquels ils sont confrontés.
Benabderrahmane a affirmé que « la gestion de l’économie nationale ne se fait pas selon une approche administrative, mais plutôt sur la base d’une approche purement économique ».
Il a estimé, dans ce cadre, que l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), et le guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, « revêtent une importance extrême dans le domaine du soutien à l’économie nationale et aux investisseurs dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».
Il a en outre indiqué que cette inauguration s’inscrivait dans le cadre du passage de la théorie à la pratique, mettant en exergue que l’acte d’investir « ne saurait relever de la simple théorie, ni être tributaire de l’existence de structures accompagnant les investisseurs, mais doit pratiquement donner une forte impulsion à travers l’accompagnement de ces investisseurs sur le terrain, le règlement de tous les problèmes et la levée de tous les obstacles auxquels ils sont confrontés dans la réalisation de leurs projets ».
Il a, par ailleurs, souligné l’impératif de saisir toutes les opportunités pour permettre à l’économie nationale de se diriger vers de nouvelles perspectives, notamment la réalisation de l’autosuffisance concernant beaucoup de produits stratégiques comme la production d’huile, de graines oléagineuses et de lait, affirmant que l’Algérie entend réaliser, en 2023, un chiffre de dix milliards USD d’exportations hors hydrocarbures.
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