«La généralisation de l’enseignement de Tamazight» au menu

Le « Mouvement Tamazight à l’école » a tenu son rassemblement hier devant le siège de la direction de l’éducation. Des centaines de personnes ont répondu à l’appel.

Les protestataires ont réclamé « une stratégie globale pour la généralisation pédagogique et géographique de l’enseignement de Tamazight à l’école, un enseignement obligatoire partout et pour tous, du préscolaire à l’université, une dotation spécifique et conséquente en postes budgétaires en Tamazight, etc. »

Dans sa déclaration, le « Mouvement Tamazight à l’école » estime que « depuis l’introduction de la langue amazighe à l’école algérienne à ce jour, sa prise en charge bute à des faux problèmes crées de toutes pièces pour maintenir une situation de chaos à son enseignement ».

Et d’ajouter : « Depuis son installation, Mme de l’Education nationale, n’a pas cessé de marteler que son département s’engage à la prise en charge effective du dossier de l’enseignement de la langue amazighe. Elle a multiplié les rencontres notamment avec le HCA dont une convention a été signée conjointement le 21 février, coïncidant même avec la journée internationale de la langue maternelle.

Après les multiples déclarations en faveur de tamazight et les nombreuses promesses pour la généralisation et la promotion de son enseignement, les tenants du pouvoir ont limité le nombre de postes pour tamazight à 209 sur plus de 19 000, soit un taux qui ne dépasse pas le 01%., sachant que la majorité de ces postes existe déjà à l’exemple de ceux de la wilaya de Bgayet.

« Devant cette offense insupportable aux martyrs de la cause amazighe pour nous blesser, nous les vivants d’aujourd’hui, le Mouvement Tamazight à l’école « ne peut se taire ». Ce mouvement est constitué, rappelons-le, d’enseignants, d’étudiants, de diplômés en Tamazigth, de citoyens et d’animateurs associatifs.