Le hirak authentique ou la faillite du discours subversif de Rachad et du Mak – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Le hirak authentique ou la faillite du discours subversif de Rachad et du Mak

Le hirak authentique ou la faillite du discours subversif de Rachad et du Mak

Il y a trois ans jour pour jour, le peuple algérien, tel un seul homme est sorti pour dénoncer la mascarade d’un cinquième mandat pour l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, mais surtout pour réclamer la dignité et le respect.

Le Hirak du 22 février 2019 était né. La puissance, la générosité et les promesses de ce mouvement populaire sans précédent dans l’histoire contemporaine du pays ont poussé Bouteflika à la démission le 02 avril 2019. De nouvelles perspectives s’ouvraient à l’Algérie si ce n’était les velléités de détournement de ce mouvement par deux mouvances d’apparence antagonique, mais unis dans le même objectif : détruire l’Algérie.

Ainsi, la mouvance internationaliste et supranationale islamiste, Rachad version postmoderne du FIS dissous, piloté depuis l’étranger par Mourad Dhina et surtout Larbi Zitout, et la mouvance infranationale raciste et identitaire, le MAK de Ferhat M’henni, domicilié à Paris ont tenté l’impossible pour noyauter et détourner le Hirak de son objectif initial à savoir barrer la route au cinquième mandat d’un président moribond et changer le système de gouvernance pour le pousser à l’impasse.

Le pourrissement du Hirak et sa transformation en une version 2.0 avec des mots d’ordre nihiliste, jusqu’au-boutiste et anarchiste, ont faillis polariser la société en deux camps. Sous l’étiquette des pro-Hirak, ceux qui, consciemment ou inconsciemment, voulaient continuer le mouvement dans un élan radical avec un seul mot d’ordre, un processus transitionnel avec des institutions non élues issues de palabres selon le système des quotas. De l’autre côté, ceux estampillés anti-Hirak, considéraient que le mouvement avait atteint son objectif principal à savoir le démantèlement du système Bouteflika, et qu’il fallait rester dans le cadre constitutionnel afin de revenir à une situation normale graduellement.

L’élection présidentielle du 12 décembre 2019 a permis une grande décantation et un retour à la normalité institutionnelle. C’était sans compter la mobilisation subversive des mouvements Rachad et MAK. Ces derniers avaient employés tous les moyens de subversion, usant et abusant de désinformation, de manipulation et de contre-vérités pour faire aboutir leur projet de destruction.

Et les attaques de Zitout et consœurs se sont focalisés sur les institutions de la République : la présidence et surtout l’Armée nationale populaire. Véritable colonne vertébrale cette dernière a été la principale cible du discours subversif de Zitout. Qu’on se rappelle ses directs à partir de son salon londonien, où ce dernier appelait à la désobéissance civile durant les premiers jours du Hirak. En désespoir de cause, sa tactique nihiliste n’ayant pas marché, le sieur Zitout, que l’on sait désormais grassement rémunérer par la DGED marocaine, avait appelé à des grèves à répétition jusqu’à la chute du «pouvoir en place» (sic).  Consciente, la population n’est pas tombée dans la combine. Mieux elle a fait sienne le slogan «Armée-Peuple, khawa-khawa». Le message est clair : la subversion de Rachad, voulue comme une revanche historique du FIS dissous, matrice du terrorisme des années 1990, ne passera pas.

De son côté, le MAK de Ferhat M’henni, dont les comptes sont également renfloués par l’officine de Mansouri, a tenté d’opérer un hold-up du Hirak en imposant dès les premières semaines du mouvement populaire, l’emblème amazighe en lieu et place de l’emblème nationale. Le subterfuge n’a pas marché grâce à la double vigilance du peuple et de l’armée.

Reste que les attaques qui ont ciblé systématiquement les hommes politiques, surtout le président de la République, ainsi que le chef d’état-major de l’ANP via des campagnes de dénigrement, d’intoxication et de manipulation des foules afin d’orienter le débat et la direction du Hirak, ont été la tâche à laquelle les ténors de la subversion se sont attelés.  Avec minutie, usant d’une rhétorique subversive, Zitout, M’henni et leurs affidés ont vainement tenté de semer le doute en distillant systématiquement le discours nihiliste anarchiste. «Ytnahaw Gaa» a été le mot d’ordre scandé par la foule, menée par des bandes de voyous, devenant par enchantement des leaders au lieu et à la place des véritables leaders ou censés être, menant le bal avec un but simple : abattre l’Etat national algérien au profit d’une double stratégie : supranationale (Rachad) et infranationale (MAK). 

La disparition de l’Etat national algérien a été le rêve secret du binôme Rachad-MAK. Surfant sur la vague du Hirak, transformé en version 2.0 par les tenants du transitionnel et des relais des idéologies sectaires et fragmentaires, les apprentis fossoyeurs de l’Algérie n’auront pas le plaisir ni le loisir de «printaniser» le pays à l’instar des pays arabes touchés de plein fouet par la vague de «printemps» meurtrier et destructeur.

Le troisième anniversaire du Hirak «originel et béni», constitutionnalisé et élevé au rang de journée nationale de fraternité entre le peuple et l’armée, est une occasion pour mesurer la grandeur d’une nation qui a ébloui le monde par le pacifisme et le civisme de son soulèvement populaire et sauvé son pays des sirènes de la division et de l’anéantissement.

  

  

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