La facture d’importation de blé établie à 1,2 milliards de dollars

En hausse de 15,16 %, les achats nationaux en blé tendre et dur auprès des marchés mondiaux ont atteint 3,655 millions de tonnes (Mt) au 1er semestre 2014, contre 3,173 millions de tonnes durant la même période de l’année dernière, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des douanes.
La facture d’importations de ces quantités de blé durant la période considérée a connu une légère augmentation de 1,46 % en passant à 1,20 milliard de dollars, contre 1,18 milliard de dollars durant le 1er semestre de 2013. Les plus grosses dépenses concernent le blé tendre, établis à 809,58 millions de dollars, pour une quantité de 2,673 millions de tonnes.
Quant aux importations du blé dur, elles ont atteint 386,88 millions de dollars pour un volume de 981 952 tonnes. Affectée par la sècheresse qui a persisté tout au long de l’année, la production céréalière de la campagne 2013-2014 a considérablement chuté à près de 30 millions de quintaux (qx), selon les prévisions du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri.
La production de la campagne en cours serait ainsi inférieure de 35 % à celle de la saison précédente qui s’était établie à 49,1 millions de quintaux. «On aurait souhaité réaliser 50 millions de quintaux (une moyenne enregistrée durant les quatre dernières années), mais le stress hydrique qu’a connu le pays durant les mois d’avril et de mai a pesé beaucoup sur la faiblesse des rendements», a-t-il déclaré en marge de la clôture de la session de printemps du Sénat.
Les importations prévues pour toute l’année devraient atteindre six millions de tonnes, selon les prévisions du Conseil international des céréales (CIC), contre 6,6 millions de tonnes en 2013.
Malgré cette prévision de baisse, les importations de l’Algérie en or jaune restent importantes et la classent au même rang que le Japon en cinquième plus gros importateur mondial de blé après l’Egypte avec 10 millions de tonnes (mt), les pays de l’ex-URSS (y compris la Russie et le Kazakhstan) avec 7,4 mt, l’Indonésie (7,2 mt) et l’Europe (6,3 mt) et le Brésil (6,2 mt).
En Afrique,s où les importations globales devraient atteindre 42,4 millions de tonnes, le CIC place l’Algérie en deuxième position après l’Egypte.
Mais à l’échelle maghrébine où la consommation annuelle de blé tendre et dur dépasse 17 mt, l’Algérie figure en tête de liste des pays importateurs dans la région, précédant le Maroc dont les quantités d’importation devraient s’établir à 3 mt cette année, contre 3,9 millions de tonnes en 2013.
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