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Nationale

Adhésion au BRICS : L’Algérie voit grand

Adhésion au BRICS :  L’Algérie voit grand

Après avoir exprimé son intention de rejoindre les BRICS, un ensemble économique et politique regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, l’Algérie a déposé officiellement sa demande pour rejoindre ce groupe. Une candidature qui a déjà reçu le soutien de Pékin et de Moscou. 

L’Algérie voit grand en voulant rejoindre un groupe économique dont la place dans l’économie mondiale ne cesse de croître. Au mois de juillet dernier, le président de la République avait indiqué que l’adhésion de l’Algérie aux BRICS est envisageable, mais « n’anticipons pas ». « Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura de bonnes nouvelles. L’Algérie s’intéresse aux BRICS en ce qu’ils constituent une puissance économique et politique », avait indiqué le Président, lequel a signalé que « l’adhésion à ce groupe mettrait l’Algérie, pays pionnier du non-alignement, à l’abri des tiraillements entre les deux pôles ». L’Algérie devra surtout répondre aux conditions et exigences de ce groupe pour y accéder. 

Selon le président de la République, l’Algérie répond en grande partie aux conditions d’adhésion aux BRICS. Lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que « l’adhésion au Groupe BRICS est tributaire de conditions économiques auxquelles l’Algérie satisfait en grande partie ». Il avait également affirmé, lors de la rencontre gouvernement-walis, que l’Algérie avait pour objectif le développement du produit intérieur, de manière à pouvoir adhérer aux BRICS. « Nous nous préparons dans ce sens », avait-il précisé. 

La participation de l’Algérie, invitée par la Chine, au dernier sommet annuel des BRICS, au mois de juin dernier, ne laisse pas de doutes quant à une adhésion prochaine du pays au groupe. Un discours avait été prononcé, à cette occasion, par le président de la République. Il avait plaidé pour l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial, où régneraient parité et équité entre les pays. Ainsi, l’Algérie a beaucoup à gagner de son intégration aux BRICS, notamment en termes d’échanges commerciaux avec ces pays, avec lesquels elle partage les mêmes positions sur différentes questions internationales. Son intégration aux BRICS renforcera aussi le statut de l’Algérie d’acteur principal dans la région, selon les spécialistes.  

La candidature de l’Algérie a déjà reçu le soutien de Pékin et de Moscou. La Chine a, en effet, favorablement accueilli l’adhésion de l’Algérie à la famille des BRICS. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait affirmé que l’Algérie est un grand pays en développement et un représentant des économies émergentes. La Russie a, de son côté, salué la volonté de l’Algérie de rejoindre les BRICS. « Nos relations avec l’Algérie sont excellentes et notre dialogue est très étroit. Cette question est discutée dans le cadre du travail commun au sein des BRICS », a indiqué le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique et vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

L’Algérie, faut-il le signaler, n’est pas le seul pays à vouloir intégrer ce groupe. De nombreux pays ont exprimé la volonté de le rejoindre, surtout que le groupe a lancé un processus d’élargissement, de quoi renforcer son influence mondiale. Après l’Iran et l’Argentine, c’est l’Arabie saoudite, la Turquie et l’Egypte qui prévoient de rejoindre les BRICS, lesquels représentent plus de 40 % de la population mondiale et près d’un quart du PIB mondial. 

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