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Energies

La demande chinoise inquiète le marché : Le pétrole termine la semaine en légère baisse

La demande chinoise inquiète le marché : Le pétrole termine la semaine en légère baisse

Les indicateurs économiques de la Chine qui traverse une crise de l’immobilier alimentent les craintes sur l’affaiblissement de la demande de pétrole. Les prix de l’or noir qui maintiennent toujours une tendance haussière, ont terminé la semaine en baisse.

Contrairement au cours de clôture de la semaine passée, où le pétrole a enregistré son plus haut niveau depuis le début de l’année, avec un pic de plus de 88 dollars, les prix ont reculé cette semaine, bien qu’une petite hausse est signalée le vendredi.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 0,80% à 84,80 dollars mais reste en repli de 1,37% sur la semaine. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) a avancé de 1,06% à 81,25 dollars mais accuse une perte hebdomadaire de 1,28%.

C’est la demande chinoise qui rend le marché frileux. L’économie chinoise traverse en effet une période de déflation et une crise de l’immobilier. Ces difficultés économiques auxquelles la Chine est confrontée pèsent lourdement sur l’état d’esprit des investisseurs, selon les spécialistes. « L’activité économique décevante de la Chine constitue un risque persistant pour la demande de matières premières », selon les analystes d’ANZ, qui affirment cependant que le « resserrement de l’offre devrait protéger les investisseurs » d’une baisse trop importante des prix.

Les cours du brut qui ont repris un peu de vigueur avant le week-end restent pris en tenailles entre les inquiétudes sur la demande chinoise et la volonté de l’Arabie saoudite de prévenir une baisse des prix en réduisant sa production.

Ainsi, les prix du pétrole ont terminé la semaine en baisse, alors que ces derniers ont enregistré une hausse tout au long de la semaine passée, boostés par le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), laquelle a revu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut. Elle revoit à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023.

Elle prévoit en effet un « niveau le plus élevé jamais enregistré » pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, soit une augmentation de 2,2 millions de barils par rapport à 2022. Ces prévisions de l’AIE sont qualifiées de « surprise », d’autant que le rapport précédent de l’OPEP maintenait environ le même niveau de demande, mais l’AIE a été très positive en annonçant une demande record portée notamment par les besoins de l’industrie pétrochimique chinoise.

L’AIE qui a mis en avant la demande forte a aussi souligné la réduction de l’offre, notamment les réductions de production décidées par l’Arabie saoudite et la Russie. Ces derniers ont instauré depuis mai des baisses volontaires de production pour un total de 1,6 million de barils/jour.

Des coupes étendues jusqu’à fin 2024, au moment où l’Arabie saoudite a opté pour une nouvelle réduction de production d’un million de barils/jour pour juillet, prolongée jusqu’à août, puis jusqu’à septembre. Moscou s’était pour sa part engagée à baisser ses exportations de 500.000 barils/jour en août, puis de 300.000 barils/jour en septembre.



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