La CNAS de Constantine entame l’opération
Suite aux dernières instructions du président de la République relatives à « la prise en charge totale et immédiate » des malades atteints de cancer non couverts par la sécurité sociale, un guichet a été mis à la disposition des personnes concernées au niveau de la CNASCNAS Caisse nationale de la sécurité sociale de la wilaya de Constantine.
Celui-ci est chargé de recueillir les documents nécessaires à la délivrance d’une carte à puce « carte ChifaCarte CHIFA La carte CHIFA est la carte d’assurance maladie de la sécurité sociale en Algérie. Une carte à puce au format carte de crédit qui permet à son propriétaire et ses ayants droit de bénéficier des prestations de sécurité sociale concernant les dépenses de santé. » pour les patients non affiliés devant être pris en charge par la caisse. Une initiative qui vise en premier lieu les chômeurs et les personnes n’ayant pas d’activité professionnelle et qui seraient dans le besoin, explique un préposé au guichet au Jeune Indépendant.
Une initiative plutôt favorablement accueillie par la frange de la population concernée par l’initiative du chef de l’État. Cette procédure devrait désormais simplifier, pour les malades atteints de tumeurs, les procédures et formalités d’achat de médicaments sur simple présentation d’une ordonnance délivrée par un médecin privé ou public. Les malades pourront ainsi bénéficier gratuitement du traitement prescrit par leur médecin, sur simple présentation de la carte, auprès des officines conventionnées avec la caisse.
Le dossier se limite, précise encore le cadre de la CNAS, à la présentation d’une carte d’identité nationale et d’un document délivré par un professionnel de la santé attestant de l’atteinte de la personne concernée d’une tumeur. Plus de 1 200 cas de cancer sont recensés annuellement par le Centre anti-cancer du CHU Benbadis de Constantine, selon les dernières statistiques établies par les services de la santé de la wilaya.
Bien que beaucoup d’efforts aient été consentis par les autorités locales et la direction de la santé de la wilaya, la prise en charge des patients, très coûteuse au demeurant, reste relativement en deçà des aspirations des personnes concernées et de leurs familles.
