La chirurgie réparatrice en Algérie n’est plus un tabou
Les spécialistes appellent à ne pas confondre entre la chirurgie esthétique avec la chirurgie réparatrice qui s’avère dans beaucoup de cas comme une indication médicale de correction, considérée comme un complément nécessaire au traitement principal.
La chirurgie réparatrice, comme son nom l’indique, c’est remédier à des séquelles graves souvent par une brûlure, une cicatrice après une opération chirurgicale mutilante, un accident, les séquelles d’une tumeur cutanée, de la chimiothérapie, de la radiothérapie et des infections. Elle demande des moyens humains et matériels lourds.
Des milliers d’opération sont effectuées annuellement à travers les services spécialisés des CHU à travers le pays, par nécessité.
Les spécialistes expliquent également que par fois le recours à la médecine esthétique vise à éviter certaines maladies sachant que par exemple les personnes qui souffrent de charge pondérable sont sujettes aux maladies cardio-vasculaires et ont un taux élevé de cholestérol. Ce qui réduit leur espérance de vie.
Conséquence d’une évolution de la société, la médecine et chirurgie esthétique s’est trouvé une place dans le monde médicale mais aussi du bien être en Algérie. Bienfaits pour certains en quête d’améliorer leur « paraitre », cette « nouvelle » spécialité en Algérie est aussi une solution ou même un miracle pour beaucoup qui trainent des malformations, ou des séquelles ayant bouleversé leur vie à un moment ou un autre.
Si il ya quelques années, parler de la médecine esthétique apparaissait comme fantaisiste, avec le temps la chirurgie même est devenue l’apanage de beaucoup, même si on reste loin des pays d’outre mer ou des pays voisins.
Affiner son nez, faire une liposuccion ou encore se faire poser une greffe de cheveux est aujourd’hui une demande assez courante dans les cabinets des médecins esthétiques et la demande se fait de plus en plus grandissantes preuve en est la floraison des centres spécialisés dotés des derniers équipements.
« Actuellement, les médecins et chirurgiens esthétiques sont en mesure de répondre à toutes les demandes en médecine et chirurgie esthétiques. Les spécialistes restent à cheval en matière de formation et très regardant de ce qui se passe ailleurs dans ce domaine », explique un chirurgien esthétique.
Et les prix, en dépit de leur hausse ne sont pas pour décourager cette clientèle composée de toutes les couches de la société jeunes et moins jeunes, hommes et femmes. Car si l’intérêt de la gent féminine est bel et bien établi pour la beauté, ce qui représente 80% des consultations, les hommes aussi n’hésitent plus à corriger certaines imperfections.