La centrale solaire de Saïda opérationnelle en septembre

La centrale photovoltaïque de Saïda devrait être mise en service en septembre prochain, a annoncé lundi le ministre de l’Energie Youcef Yousfi, lors d’un point de presse à l’occasion de sa visite dans cette wilaya. Située à 5 km d’Aïn Skhouna, la centrale, dont les travaux ont démarré en août 2014, devrait permettre de diversifier les ressources de production de l’électricité mais aussi de développer les moyens de production de l’électricité à base d’énergie solaire. Le ministre a admis que le projet accuse un certain retard dû aux problèmes administratifs et de transport de matériels.
« Mais une fois les équipements mis en place, le montage des panneaux sera facile et le projet sera livré en septembre 2015 », a-t-il affirmé. D’un montant de 50 millions d’euros (480 millions de dinars), la réalisation de ce projet est confiée à la société allemande « Belectric ».
Yousfi a affirmé qu’il s’agit de l’une des plus grandes centrales du pays avec une production de 30 mégawatts, en rappelant que l’Algérie compte 20 centrales fonctionnant à l’énergie solaire. Concernant le coût des énergies renouvelables, il a répondu qu’il est quatre fois plus
onéreux par rapport aux énergies conventionnelles.
Il a toutefois affirmé la détermination de son secteur de réduire les coûts à travers l’investissement local dans les panneaux solaires et les équipements. Lors de sa tournée, le ministre s’est également rendu au centre enfûteur situé dans la zone industrielle de Saïda. Créé en 1975 sur une superficie de 4 hectares, le centre dispose d’une capacité de stockage de 2 000 m3 de butane en provenance du centre multi-produits de Sidi Bel Abbes et de 300 m3 de propane en provenance d’Arzew. Il alimente les wilayas de Saïda et de Naâma.
Interrogé sur la « pénurie » de carburant dans la wilaya, notamment durant l’hiver, le ministre a affirmé qu’il y a quelques difficultés en matière de distribution liées au transport et au stockage du carburant, en assurant qu’un programme pour développer les capacités de stockage est en cours pour s’étaler jusqu’à l’année 2020, avec pour objectif de constituer des réserves pour 30 jours afin d’éviter, pour des raisons climatiques, toute perturbation dans la distribution du carburant. Interrogé sur le marché mondial du pétrole, le ministre a répondu que les pressions sur le prix du baril de pétrole persistent en raison de l’excédent de l’offre par rapport à la demande, et que l’Algérie œuvre, avec les pays producteurs de l’Opep, pour atténuer cette pression.
Il a évoqué la prochaine réunion de l’Organisation des pays producteurs de pétrole prévue en juin prochain, durant laquelle les pays de l’Opep vont se concerter pour résoudre la question de l’excédent de l’offre sur le marché afin de ramener le prix du baril à un niveau « acceptable ».
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