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Nationale

Khalida Toumi en liberté provisoire

Khalida Toumi en liberté provisoire

L’ancienne ministre de la culture Khalida Toumi a été libérée ce mercredi après 32 mois de détention ordonné par le magistrat conseiller de la Cour suprême puis condamnée à la prison ferme pour corruption et dilapidation de biens publics.

Condamnée le 6 juillet dernier par la Cour d’Alger, à 4 ans de prison ferme, l’ancienne ministre « a bénéficié d’une remise en liberté provisoire, après un pourvois en cassation introduit par son avocat Me Boudjemâa Ghéchir auprès de la cour suprême.

Mme Khalida Toumi était accusée d’«abus de fonction en accomplissant un acte en violation de la loi et des règlements», d’«attribution volontaire d’avantages injustifiés dans des marchés publics», de «dilapidation volontaire de deniers publics», toutes des accusations concernant l’organisation des manifestations «Alger, capitale de la culture arabe en 2007», le «Festival panafricain en 2009» et «Tlemcen, capitale de la culture islamique en 2011».

Dans un entretien au Jeune Indépendant en mai 2021, Me Ghechir a affirmé que les événements pour lesquels Khalida Toumi est poursuivie ont été gérés par des commissaires de festivals, et le ministre n’est qu’un membre, avec d’autres départements, au sein d’un comité national. Il avait ajouté que le ministre, dans ce cas précis, « est chargé de désigner un commissaire du festival », qui est le principal responsable de l’événement.

«Les faits reprochés concernent la gestion d’événements ayant un aspect spécifique, se déroulant sous l’égide et le parrainage du président de la République et relevant d’une méthode particulière de gestion et de gouvernance», avait ajouté l’ancien président de la Ligue algérienne des droits de l’homme.



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