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Culture

Journées cinématographiques : Zoom sur l’Algérie

Journées cinématographiques : Zoom sur l’Algérie

Invitée d’honneur à la 28ème session des Journées cinématographiques de Carthage qui se déroule du samedi 04 au samedi 11 novembre, l’Algérie se présente avec douze œuvres cinématographiques et trois en compétition.

Mis sous le focus, cette année, aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en Tunisie, le cinéma algérien sera apprécié par la présentation de douze films.

Dans son communiqué transmis à notre rédaction, le Centre algérien de développement du cinéma précise avoir choisi des œuvres classiques comme La Citadelle de Mohamed Chouikh et Les Vacances de l’inspecteur Tahar de Moussa Haddad, également des films récents comme El Wahrani de Lyes Salem et Ben Badis de Basil El Khatib.

Seules trois autres œuvres sont mises en compétition officielle pour le Tanit et ou d’autres prix (meilleur scénario, prix d’interprétation, meilleure musique originale, meilleure image, meilleur montage), chacune dans chaque catégorie : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (longs métrages fiction), Un homme et deux théâtres de Aïssa Djouamaa et Rabah Slimani (courts métrages), La Bataille d’Alger, un film dans l’histoire de Malek Bensmaïl (longs métrages documentaires).

De son côté, le réalisateur Damien Ounouri participe avec Kindil el bahr dans la sélection officielle courts métrages hors compétition.

Le Festival de Carthage, qui célèbre son 50e anniversaire comprend nombre de sections parallèles à la compétition, notamment celle de Focus, consacrée cette année à l’Algérie, mais aussi à l’Afrique du Sud, l’Argentine et la Corée du Sud.

L’inauguration du cycle algérien aura lieu ce dimanche 05 novembre au cinéma Africa avec la projection du long métrage de fiction Le Crépuscule des ombres (2015) de Mohamed Lakhdar-Hamina.

Pour les organisateurs du festival, « les cinéastes algériens sont chez eux à Carthage », qu’ils soient pionniers comme Ahmed Rachedi et Merzak Allouache ou de la nouvelle vague comme Yasmine Chouikh et Sofia Djama.

D’autant que l’Algérie est « un acteur incontournable des JCC » de par « sa proximité géographique et culturelle et son militantisme inaltéré en faveur des causes justes ». Lors de cette présente session, l’Algérie est également partie prenante de l’atelier Takmil.

Un espace initié en 2014 qui permet à des cinéastes africains et arabes de soumettre leurs films, en phase de post-production, à l’expertise d’un jury international. Les Algériens Amine Hattou et son producteur Boualem Ziani se présentent aux côtés de leurs pairs du Liban, du Maroc, de Palestine, du Rwanda, de Syrie et de Tunisie.

Lors de la soirée du 08 novembre, des bourses d’aide (offerts par plusieurs organisations) à la finition aux films les plus prometteurs seront attribuées par le jury. Aussi, l’expérience Producers Network est renouvelée cette année au festival.

Il s’agit d’accueillir des projets de films africains et arabes au stade de développement, d’offrira aux jeunes réalisateurs et producteurs l’opportunité de trouver la créativité, le soutien, une visibilité et un financement potentiel auprès d’invités et partenaires des JCC issus de l’industrie cinématographique à l’échelle internationale.

Cet espace verra le réalisateur algérien Rabah Slimani présenter son projet de long métrage documentaire Cilima.

Au programme 

Crépuscule des ombres de Mohamed Lakhdar-Hamina, Ibn Badis de Basil Al Khatib, L’Oranais de Lyes Salem, El Kalaa de Mohamed Chouikh, La Preuve de Amor Hakkar, Les Vacances de l’inspecteur Tahar de Moussa Haddad, Lotfi de Ahmed Rachedi, Rachida de Yamina Bachir-Chouikh, Rani miyet de Yacine Mohamed Benelhadj, Timgad de Fabrice Benchaouche, Yema de Djamila Sahraoui, Zabana de Saïd Ould-Khelifa.



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