Journée mondiale de l’enfance : La protection des droits de l’enfant est garantie en Algérie
Le gouvernement garantit la protection des droits de l’enfant et œuvre constamment à les consacrer sur le terrain. C’est ce qu’a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouther Krikou, ce jeudi, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance à l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) de Koléa.
La ministre a assuré le gouvernement a pris de nombreuses décisions et mesures visant à promouvoir d’abord la situation sociale des familles algériennes, afin de permettre aux enfants de vivre dans un environnement propice leur offrant la couverture sanitaire et les structures scolaires dans toutes les régions du pays.
Le souci du gouvernement «émane de la vision éclairée du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un intérêt particulier à la prise en charge et à la protection des droits de l’enfant dans leur intégralité en les consacrant constitutionnellement et en les érigeant en responsabilité collective», a ajouté Mme Krikou, dans une allocution prononcée en présence du secrétaire général du ministère de la Justice, de représentants d’organisations onusiennes agréées en Algérie à l’instar de l’Unicef, et de présidents d’institutions constitutionnelles.
De son côté, le SG du ministère de la Justice, Mohamed Reggaz, représentant le ministre, a affirmé que ces festivités constituent «une occasion pour réaffirmer le renforcement des mécanismes de protection des droits de l’enfant, en consolidant l’interaction entre l’ensemble des acteurs que sont la famille, l’école, les établissements spécialisés et les organisations de la société civile, en vue de leur assurer une éducation saine».
Il faudra relever les défis pour atteindre les objectifs escomptés, notamment face à l’exacerbation du phénomène de la mauvaise utilisation des technologies modernes, a-t-il martelé, soulignant que l’Algérie «déploie de grands efforts» pour protéger les enfants, traduits notamment par la ratification de plusieurs accords internationaux en la matière et l’adoption d’une série de mesures y afférentes.
Reggaz n’a pas manqué de rappeler les garanties légales consacrées par la Constitution algérienne dans le souci d’assurer la pleine protection des droits de l’enfant, à travers la loi sur la protection de l’enfance, le fonds de pension alimentaire et d’autres mesures de protection des enfants de toutes formes de violence.
L’arsenal juridique en Algérie a exclu les sanctions coercitives contre les enfants de moins de 13 ans, et s’est contenté de mesures disciplinaires, ce qui place notre pays «au rang des pays qui respectent les normes internationales en la matière». Le secteur de la Justice «s’emploie périodiquement au perfectionnement des magistrats de manière à leur permettre de traiter efficacement les cas de consommation de drogue par des mineurs» a-t-il conclu.