Joseph Antoine Bell (ex-portier de la sélection camerounaise) aurait mieux fait de se taire
Curieuse sortie médiatique que celle de l’ex-gardien volant des Lions Indomptables du Cameroun, un temps un des meilleurs keepers en Afrique et dans le monde. Un nom très apprécié en Algérie pour avoir, en diverses occasions, montré tout l’amour et le respect qu’il a toujours voué à notre pays et à son équipe dont il aura été un des plus précieux supporters sur le continent.
Un peu à l’image d’un autre monstre sacré du football camerounais, le fantasque et surdoué Roger Milla, le plus Algérien des Camerounais qui a su, au plus fort du drame qui a frappé la famille du buteur de la JSK, Ebossé, victime d’un jet de projectile balancé des tribunes du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, a su trouver les mots justes pour éviter toute polémique inutile.
Indignes d’un international de son rang, Antoine Bell se laissera aller, curieusement, sans retenue, à des accusations aussi gratuites que graves en affirmant, il laisse pantois et laisse les lecteurs sans voix donc, qu’ « Ebossé a été assassiné dans le tunnel et que son décès ne fait pas suite à un jet de pierre. », a-t-il dit sous la colère (tout le monde l’était autant, tant en Algérie qu’au Cameroun) ou parler pour seulement parler, l’intéressé, comme beaucoup de joueur du Cameroun, dont certains évoluent dans le championnat national et ont décidé de rester malgré ce douloureux épisode, étant connu pour ses relations cordiales avec notre pays ?
On pourrait (devrait, même s’il dit détenir des preuves –d’où les sort-il ?- de ce qu’il avance) croire que Bell, grand devant sa cage, et qui aurait du faire preuve de retenue, n’a pu vaincre l’émotion (une large circonstance atténuante) de la perte tragique d’un compatriote. Il nous doit une explication pour cet écart et laisser la justice algérienne suivre son cours normal avant de se permettre de telles déclarations. A tout le moins, rester aussi digne que la famille Ebossé qui a su éviter de tels dérapages.