«J’aimerais mettre en place des académies de coaching en Algérie» – Le Jeune Indépendant
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Sports

«J’aimerais mettre en place des académies de coaching en Algérie»

«J’aimerais mettre en place  des académies de coaching en Algérie»

Désormais consultant pour le club algérien NA Hussein Day, l’ancien international s’est fixé une mission : aider le football algérien à grandir. Jeune retraité même s’il n’a toujours pas officialisé son retrait des terrains, Nicolas Anelka va poursuivre une activité dans le football.

A 36 ans, l’ancien attaquant du Paris SG a confié ce week-end dans un entretien exclusif accordé à Al Arabiya qu’il serait désormais consultant pour le club NA Hussein Day, à Alger. Un choix qui n’a finalement rien d’étonnant car l’enfant terrible du football français se sent particulièrement proche de ce pays.« Je me suis converti car j’avais la certitude que l’islam était pour moi.

J’ai senti cette relation avec Dieu. »« J’ai une affinité avec l’Algérie, parce que j’ai grandi avec beaucoup d’amis algériens en banlieue parisienne. Nous avons beaucoup de choses communes, notamment l’islam », a expliqué le natif du Chesnay qui est revenu sur sa conversion lorsqu’il avait 16 ans : « Au-delà de l’aspect fraternel, ma conversion n’a pas changé ma vie.

Je vivais déjà avec les mêmes principes – être juste, avoir des valeurs… J’avais l’habitude de jeûner pendant le ramadan parce que j’admirais les musulmans autour de moi qui jeûnaient. Je me suis converti car j’avais la certitude que l’islam était pour moi. J’ai senti cette relation avec Dieu.

J’ai eu la conviction dans mon cœur que c’était ma religion. »« C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail. Ce niveau de discrimination est inacceptable. »Evoquer la confession musulmane est aussi moyen de dénoncer une certaine discrimination en France. « Les Français d’origine nord-africaine tentent de réussir, mais la société française les maintient en échec.

Il y a beaucoup d’obstacles. Par exemple, si vous envoyez un CV avec le mauvais code postal et un nom à consonance musulmane, alors vous ne serez pas considéré et vous n’obtiendrez pas un emploi. C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail.

Ce niveau de discrimination est inacceptable », poursuit l’ex-star des Gunners qui a aussi avoué sa passion pour l’histoire entre son pays d’origine et l’Algérie : « Je suis fasciné par l’histoire coloniale entre la France et l’Algérie et j’ai toujours voulu visiter ce pays. C’est un pays qui m’a toujours impressionné. » En exil, Anelka se sent désormais investi d’une mission, celle d’aider le football algérien dont il compare la philosophie de jeu à celle du Brésil : « J’aimerais mettre en place des académies de coaching en Algérie.

Les joueurs algériens ont de grandes qualités, surtout leur jeu technique. Il semble être inné dans le football algérien. C’est vraiment un art. Les Algériens sont au dessus de la moyenne quand il s’agit de la technique, mais il y a des lacunes qui doivent être travaillées. Je veux tout simplement transmettre mes connaissances aux jeunes Algériens et les inspirer », conclut-il.

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