Israël vole les organes des martyrs palestiniens: Appel à une enquête internationale
Immorale et barbare, l’entité sioniste ne recule devant rien. Après le massacre et les tueries aveugles, c’est le vol à grande échelle des organes des corps des Palestiniens qui fait la une. Les accusations fusent de partout, surtout après la diffusion de vidéos de cadavres en décomposition qui jonchent les rues de quartiers dévastés par les bombes et les missiles israéliens.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Il y a une dizaine d’années, d’après une enquête menée par le réseau américain CNN, Israël est considéré comme la plus grande plaque tournante du commerce illégal mondial d’organes humains.
Il y a un mois, des ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales internationales avaient émis des soupçons sur ce trafic à Gaza, profitant de la guerre dans la bande palestinienne. Cette fois, le doute s’est évaporé grâce à des témoignages et des constats faits par des personnes compétentes et officielles.
La semaine dernière, les autorités locales de la bande de Gaza ont accusé Israël d’avoir volé des organes des corps de Palestiniens, demandant une enquête internationale à ce sujet. Dans un communiqué, le bureau des médias du gouvernement basé à Gaza a déclaré que l’examen des corps a révélé que leurs formes avaient considérablement changé en raison du vol d’organes vitaux sur les cadavres. La décomposition des corps était tellement avancée que cela a suscité la curiosité non seulement de simples citoyens mais aussi du personnel médical et soignant.
Le silence sur le vol d’organes
La même source a ajouté que l’armée israélienne avait remis aux autorités palestiniennes des corps non identifiés et avait refusé de préciser où ils avaient été trouvés. Le communiqué a également indiqué que l’armée israélienne avait répété un tel acte pendant la guerre en cours contre Gaza et avait également exhumé des corps des cimetières.
Le communiqué critique « la position silencieuse des organisations internationales opérant à Gaza, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, face à un crime aussi horrible commis par l’occupation israélienne ».
Le gouvernement de Tel Aviv n’a pas voulu commenter ces accusations, comme à son habitude.
Des inquiétudes concernant le vol d’organes par les forces israéliennes sur des Palestiniens morts ont été soulevées par l’Observatoire Euro-Med des droits de l’homme, il y a quelques semaines. Cette ONG a demandé une enquête internationale indépendante suite à des rapports de professionnels de la santé à Gaza qui ont examiné certains corps après leur libération par les Israéliens. Des preuves existent sur l’exhumation et la confiscation de cadavres d’une fosse commune creusée dans une cour de l’hôpital d’Al-Shifa. On a découvert que des organes vitaux, tels que le foie, les reins et le cœur, ainsi que des cochlées et des cornées, manquaient, ce que l’ONG a qualifié de « preuve » d’un vol potentiel d’organes.
Dans son livre Over Their Dead Bodies, Meira Weiss, docteur israélienne, affirme que des organes ont été prélevés sur des Palestiniens morts entre 1996 et 2002, utilisés dans la recherche médicale dans des universités israéliennes et transplantés dans le corps de patients israéliens.
En 2014, des aveux de hauts responsables israéliens ont été diffusés, selon lesquels la peau avait été prélevée sur les corps de Palestiniens et de travailleurs africains morts pour soigner des Israéliens, tels que des soldats brûlés.
Les soldats en Ukraine objets de trafic
Depuis, plusieurs affaires de ce trafic ont été révélées par des médias étrangers, notamment au Canada, au Brésil et en Suède, qui confirment que l’entité sioniste est le plus grand paradis du trafic illégal des organes humains et que ce commerce est très développé, toléré même par le gouvernement et les courants religieux juifs.
En janvier 2023, un scientifique russe, Sergueï Glaziev, membre de l’Académie russe des sciences, a affirmé que des Israéliens profitent de la guerre en Ukraine pour prélever des organes sur des soldats de l’armée ukrainienne. Selon ses révélations, Israël a même créé un hôpital de campagne dès le début du conflit, consacré uniquement aux prélèvements des organes à l’insu des patients. Ces derniers sont ensuite déclarés morts au combat.
En 2009, Donald Boström, un journaliste suédois, avait révélé le scandale du trafic israélien en publiant une enquête au titre choquant- « Ils ont volé les organes de mon fils » – dans Aftonbladet, le quotidien le plus vendu de Scandinavie.
Le scoop était accompagné des photos de cadavres de palestiniens portant des cicatrices d’incisions sur le cœur, au nombril et d’autres du menton jusqu’au nombril preuves des prélèvements par l’armée israélienne des organes sur des Palestiniens qu’elle a tués à des fins de transplantation.
En 2010 Israël avait admis les faits. Dans une entrevu, le Dr Yehuda Hiss, ancien chef du principal institut médico-légal de Tel Aviv, a révélé que des organes avaient été prélevés sur des corps, notamment de Palestiniens, au cours des années 1990 et 2000 sans l’autorisation des familles des défunts.
Il convient de souligner que la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée inclut dans sa définition de l’exploitation humaine le prélèvement d’organes à but lucratif. Dans une recommandation en 2003 sur le trafic d’organes en Europe, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a suggéré de concevoir, en collaboration avec les organisations compétentes, une stratégie européenne de lutte contre le trafic d’organes et d’envisager d’inclure un protocole additionnel relatif au trafic d’organes et de tissus d’origine humaine.
Plusieurs associations non gouvernementales et internationales ont pris position sur le sujet, comme l’Association médicale mondiale. Plus de 100 pays ont renforcé leurs lois luttant contre le commerce illégal d’organes après la signature de la Déclaration d’Istanbul en 2008 et les multiples révélations de ce trafic, notamment par des Israéliens.