Le groupe pharmaceutique Saidal a de grandes ambitions. Il vise l’internationalisation. Après avoir conquis des marchés africains en y exportant différents produits, il projette, cette fois-ci, non seulement d’élargir son marché à l’export, mais d’ouvrir une usine à l’étranger. Dans ce cadre, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, s’est envolé vers Mascate, la capitale du Sultanat d’Oman, où il s’est entretenu avec le ministre omanais de la Santé, Hilal bin Ali Al-Sabti.

Les discussions entre les deux hauts responsables ont abordé les modalités de « lancement d’une usine du groupe Saidal au Sultanat d’Oman », a indiqué un communiqué du ministère algérien de l’Industrie pharmaceutique, ajoutant que la visite de Ouacim Kouidri a débuté, ce dimanche et se poursuivra jusqu’au 9 décembre courant.

« Cette usine sera dédiée à la production des médicaments, sous leurs formes solides et liquides, en vue de répondre aux besoins du marché omanais et des pays voisins », est-il précisé dans le même communiqué.

Ve projet en question, est-il souligné de même source, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et du Sultan d’Oman, Haitham ben Tariq, visant à renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays.

Au cours de cette réunion qui s’est tenue au siège du ministère omanais de la Santé, plusieurs autres dossiers ont été examinés, dont la reconnaissance mutuelle en matière d’enregistrement des médicaments entre l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), et son homologue omanaise, ce qui permettra d’augmenter la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, ajoute le communiqué.

La nouvelle ambition affichée par le groupe Saidal de s’internationaliser vient après le succès rencontré par ses produits qui sont exportés vers plusieurs pays, notamment en Mauritanie, au Sénégal, au Tchad, en Libye et en Éthiopie sur le continent africain, ainsi qu’e, Irak et au Yémen au Moyen-Orient et ce, après la signature d’accords pour dynamiser ses ventes et développer son savoir-faire dans ces marchés émergents. En octobre dernier, un nouveau contrat avait été signé la Libye, dans la continuité de ce qui avait été contenu à l’occasion de la foire commerciale intra-africaine tenue à Alger en septembre dernier.