Industrie pharmaceutique : La mesure du taux d’intégration à 30 % annulée
Lors de sa visite de travail et d’inspection ce mercredi dans la wilaya d’El Tarf, le ministre de l’industrie pharmaceutique Ali Aoun a fait savoir que son département a annulé la condition portant fixation du taux d’intégration à 30% pour homologuer le produit pharmaceutique en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère de l’industrie pharmaceutique.
En Algérie, l’industrie pharmaceutique est considérée comme un élément important du système de santé. Cette industrie a joué un rôle prépondérant dans la hausse de la qualité et de l’espérance de vie. Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El Tarf, le ministre de l’industrie pharmaceutique Ali Aoun a fait savoir que son département a annulé la condition portant fixation du taux d’intégration à 30% pour homologuer le produit pharmaceutique en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère de l’industrie pharmaceutique.
Selon la même source, cette annulation a pour objectif d’accompagner et promouvoir l’investissement pharmaceutique en Algérie, rappelant que le taux d’intégration dans le domaine pharmaceutique varie actuellement entre 5 et 10%.
En visitant une unité de production de médicaments génériques sise à la commune de Ben M’hidi, le ministre a dévoilé la stratégie préconisée par son secteur « afin de mettre sur pied une industrie pharmaceutique d’une importante valeur ajoutée susceptible de répondre aux besoins du marché national en matière de produits pharmaceutiques » a ajouté le communiqué.
En effet, une feuille de route a été élaborée par le ministère de l’Industrie pharmaceutique à l’effet d’asseoir une industrie garantissant la sécurité nationale en termes de médicaments et encourageant l’exportation en la matière, a souligné M. Aoun.
Il est revenu sur les capacités que possède l’Algérie dans le domaine de la production pharmaceutique, et ce, grâce à sa position géographique, sa stabilité politique et la qualité de ses ressources humaines, a noté la même source.
Ali Aoun a insisté, au cours de sa visite à l’unité SAIDAL dans la wilaya de Annaba, sur le respect des normes requises dans le domaine de la production pharmaceutique qui est selon lui l’unique condition d’investir dans ce domaine.
Il y a lieu de rappeler que le ministre de l’Industrie pharmaceutique a inauguré avant-hier l’unité de production «ROVAC» à Annaba, la seule en Algérie et la troisième en Afrique à produire des médicaments sous forme de capsule molle.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du secteur pour soutenir l’investissement dans les industries pharmaceutiques tout en valorisant et en augmentant la production locale. Notons que les laboratoires Rovac sont spécialisés dans la production de médicaments sous forme de capsules molles sous forme de schéma complet, avec une capacité de production de 15 millions d’unités par an, couvrant plusieurs destinations thérapeutiques, notamment anti-inflammatoires, antifongiques et gynécologiques.
Au cours de cette visite, Ali Aoun a estimé qu’il est les entreprises étrangères produisant en Algérie sont obligées d’allouer une part de leurs produits pharmaceutiques à l’exportation, à partir de 2023, dans le but de compenser la valeur de la facture d’importation de leurs intrants, et contribuer à la stratégie nationale de diversification des confiscations.
Aoun a souligné que «la levée des restrictions sur les producteurs de médicaments, initiée par le ministère, ne se fera jamais au détriment de la qualité, car la qualité et le respect des normes restent la préoccupation la plus importante. pour ses intérêts, et au passage», soulignant «l’intensification de la surveillance dans ce domaine».
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