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Nationale

Inauguration des stèles à la mémoire des onze colonels de la wilaya 3

Inauguration des stèles à la mémoire des onze colonels de la wilaya 3

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a procédé, lundi, comme nous l’avons rapporté d’ailleurs dans notre édition
du même jour, à l’inauguration des stèles érigées le long
de la RN12 à la mémoire des onze colonels enfantés par la Kabylie.

Le premier geste inaugural a eu lieu à Tadmaït, où d’ailleurs le ministre a été accueilli par une importante délégation, à leur tête, Abdelkader Bouazgui. Cette stèle de Tadmaït a été érigée à la mémoire de Krim Belkacem. La seconde halte a eu lieu au niveau de l’échangeur de Sidi-Namaâne.

A ce niveau, la stèle frappée du sceau inaugural a été érigée à la mémoire du colonel Amar Ouamarane. L’ordre érectile et inaugural suivra comme suit : Ali Mellah (Oued-Falli), Slimane Dehiles (station d’Ath-Douala), Ali Zammoum (Rahahlia), AbaneRamdane (Sikh-Oumeddour), Amirouche Aït-Hammouda (échangeur de Thala-Amara – Tizi-Rachid), Saïd Yazourène dit « Vrirouche » (Tamda), Saïd Mohammedi (Taboukert), IdirAïssat (Chaïb) et Akli-Rezki Mohand Oulhadj (Chaouffa).

Ces stèles, sculptées selon un schéma uniforme, ont été érigées, devons-nous le rappeler, tout au long de la RN12, et chacune a été, comme l’attestent ces lieudits, érigée indépendamment des autres ; ce qui a suscité le courroux de certains critiques d’art. Selon la vision de ceux-ci, l’idéal aurait été de sculpter chaque personnage avec ses propres traits à partir du buste et les assembler en un seul tronc, c’est-à-dire la partie inférieure. Ensuite, le lieu idoine pour l’érection de l’ensemble des sculptures aurait été un lieu de la capitale du Djurdjura. Et pourquoi ne pas, nous dit-on encore, baptiser ce lieu d’érection « place des onze colonels ? »
Ceci n’est que l’avis de certains critiques et amoureux de l’art, devons-nous le rappeler.

Concernant la suite de la mission de Tayeb Zitouni, elle a été traduite par un petit point de presse. Dans ce cadre précis, il y a lieu de noter que le ministre des Moudjahidine ne s’est pas du tout montré prolixe, pour ne pas dire très avare en mots. Néanmoins, les petites déclarations de Tayeb Zitouni valent leur pesant d’or. En effet, après avoir souligné le grand mérite des onze colonels de la Kabylie qu’il a qualifiés de « fierté nationale », le ministre martèlera que l’écriture de l’histoire de la Guerre d’Algérie doit être écrite par des historiens comme cela se fait sous d’autres cieux.

Quant au débat national portant sur le pardon que doit faire la France à l’Algérie pour le tort qu’elle lui a causé, Tayeb Zitouni a affirmé que « cela viendra ».
Quant à l’assassinat des « historiques de la révolution » après l’Indépendance nationale, le ministre des Moudjahidine a préféré ignorer la question. Il a même jugé bon de mettre un terme à ce petit face-à-face avec la presse. Et l’empressement du ministre à quitter Tizi-Ouzou pour son bureau d’Alger n’a sûrement pas pour raison « la canicule ».
 

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