Importations  : De nouvelles mesures imposées  – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Importations  : De nouvelles mesures imposées 

Importations  :  De nouvelles mesures imposées 

Dans le but d’assainir l’activité du commerce extérieur des pratiques illégales et lutter contre la fraude, l’Algérie a pris de nouvelles mesures concernant l’importation de matières premières et de marchandises destinées à la revente en l’état. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

À partir de dimanche 13 mars, les opérateurs activant dans l’importation doivent fournir des documents supplémentaires aux autorités compétentes, selon le même document.

Le ministère du commerce porte à la connaissance des importateurs de produits et marchandises destinés à la revente en l’état et des matières premières qu’ « outre les documents constituant le dossier d’importation et devant être déposés au niveau des inspections frontalières », le dossier doit « inclure d’autres documents à compter du 13 mars 2022 » , précise le communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Ces nouvelles mesures imposent aux importateurs d’ajouter au dossier initial « une copie du certificat de conformité aux conditions et modalités d’exercice de l’activité d’importation des matières premières, des produits et des marchandises destinés à la vente en l’état, une copie de la facture domiciliée, en plus d’une copie de la liste de colisage en cas d’importation de cargaisons non-homogènes.

Le département de Kamel Rezig  souligne que cette mesure a été décidée en « application des dispositions de l’article 30 de la loi 09-03 relative à la protection du consommateur et à la répression de la fraude ». Il évoque également « l’article 03 du décret exécutif 05-467 fixant les conditions et les modalités de contrôle aux frontières de la conformité des produits importés, dans le but d’encadrer les importations et d’assainir l’activité du commerce extérieur des pratiques illégales ».

Il convient de rappeler que le ministère du Commerce avait pris notamment  une autre mesure fin février dernier, consistant en la modification du certificat de respect des conditions d’importation des produits destinés à la revente en l’état. Cette mesure a été transmise aux banques par l’Association des banques et établissements financiers (ABEF) le 27 février dernier. Selon cette note, les importateurs sont obligés d’ajouter le « code d’activité exercé aux renseignements déjà repris dans ce certificat ».

Notant que les autorités algériennes ont adopté une nouvelle stratégie commerciale visant à préserver les réserves de change et à stopper l’hémorragie.  En 2020, l’Algérie a réussi à réduire sa facture d’importation, tous produits confondus, de 18% pour s’établir à 34,4 milliards de dollars. Cette facture s’établissait, durant les 10 dernières années, à plus de 60 milliards de dollars par an, y compris les services. 

Ce montant a été revu à la baisse en 2021, selon les données présentées par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane. La facture des importations a été estimée à 30,4 milliards de dollars, contre 64 milliards USD en 2014.

Pour M. Benabderrahmane, cette baisse traduit le niveau de la corruption et du gaspillage que connaissait le pays durant les années précédentes.

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