-- -- -- / -- -- --


Nationale

Importation de véhicules : La reprise

Importation de véhicules :  La reprise

Le tant attendu cahier des charges pour l’activité des concessionnaires d’importation de véhicules neufs sera enfin dévoilé dans une semaine. C’est là l’affirmation du président de la République lors du Conseil des ministres, tenu ce dimanche, où il a été notamment question du secteur de l’industrie automobile.

Nouvelle dynamique dans le dossier de l’automobile. Après avoir annoncé le retour de l’importation des véhicules de moins de trois ans et l’arrivée du constructeur automobile européen FIAT en Algérie, le retour de l’importation des véhicules neufs se précise. 

Présidant, avant-hier, un Conseil des ministres, le président de la République a ordonné la publication du cahier des charges dans un délai d’une semaine. Les conditions et les modalités d’exercice de l’activité d’agent importateur de véhicules neufs ont été examinées. Et il n’est surtout pas question de revenir aux anciennes pratiques qui ont causé une saignée des devises. C’est dans ce sens que le président de la République a souligné la nécessité de mettre fin à toutes les pratiques antérieures qui épuisent les citoyens et le Trésor public. Il a aussi donné instruction de séparer l’activité des agents importateurs et celle des fabricants, et de s’orienter vers une industrie mécanique selon les normes de la technologie moderne.  

Toutes ces décisions devront créer une dynamique dans le secteur de l’automobile. C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé l’économiste Houari Tighersi, lequel a estimé que « des décisions fermes vont être adoptées dans ce nouveau cahier des charges sur l’importation des véhicules neufs ». 

Dans sa déclaration au Jeune Indépendant, il est revenu sur les décisions relatives au dossier de l’automobile. Pour ce qui est de l’industrie automobile locale, il a estimé que cette dernière est à même de créer des postes d’emploi, de la richesse, de la valeur ajoutée et, surtout, une nouvelle dynamique pour les entreprises de sous-traitance et pour l’économie d’une manière générale. Le taux d’intégration exigé et les délais de son application vont être aussi déterminés, selon l’économiste. 

Pour ce qui est de l’importation des véhicules de moins de trois ans, M. Tighersi a estimé nécessaire d’organiser davantage cette opération, notamment pour ce qui est du change, sachant que l’opération se fait généralement sur le marché parallèle. S’agissant de l’importation des véhicules neufs mais aussi ceux de moins de trois ans, l’économiste a jugé qu’il est nécessaire de diminuer le taux des taxes. « Il faut diminuer la pression fiscale », a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de revoir, notamment, le taux de la TVA et la taxe douanière, les qualifiant de « très élevées ». « La TVA, qui est actuellement de 19%, doit passer à 9%, et la taxe de douane à 30% doit être divisée en deux, elle doit donc être de 15% », a-t-il expliqué, signalant, dans ce sens, la préservation du pouvoir d’achat du citoyen. 

« Il est important de se diriger vers la réduction des taxes dans tous les secteurs », a-t-il préconisé, signalant le niveau de l’évasion fiscale. La nécessité de développer une industrie de pièces de rechange, par la création des PME pour la production des pièces de rechange, a aussi été soulignée par l’économiste. « Il n’est pas normal d’importer des véhicules et les pièces détachées aussi », a-t-il indiqué.

L’importation doit aussi toucher, selon l’économiste, les poids lourds. « L’importation concerne uniquement les véhicules de tourisme. On doit aussi penser à importer, par exemple, des camions indispensables pour le transport de marchandises et le secteur des travaux publics, surtout qu’un manque est signalé dans ce sens », a préconisé l’économiste, lequel a indiqué que la loi de finances 2020 prévoit cette disposition sans que les textes d’application ne soient promulgués.  

 



Allez à la page entière pour voir et envoyer le formulaire.

Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email