Implantation de cinq nouvelles startup à l’USTHB

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari, a présidé, ce dimanche, une cérémonie à l’Université Houari Boumediene des Sciences et de la Technologie (USTHB), où cinq nouvelles startups ont officiellement été implantées au sein de cette institution, renforçant son rôle dans le développement de l’écosystème entrepreneurial algérien.

M. Baddari a affirmé que cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action du ministère pour la période 2024-2029, reflétant l’ambition de placer l’université au cœur du développement économique du pays. « Ce plan, directement inspiré du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour son second mandat, a notamment pour objectif la création de 20 000 startups d’ici 2029 ».

Ce chiffre ambitieux reflète la volonté de l’Etat de transformer l’économie nationale en misant sur l’intelligence, la créativité et l’innovation a-t-il ajouté

Lors de cette cérémonie, le ministre a également remis cinq certificats d’accréditations à de jeunes entrepreneurs ayant fondé des micro-entreprises répondant aux besoins de la société.

M. Baddari, a souligné à cette occasion, que les universités algériennes, à commencer par l’USTHB, doivent être des espaces où les idées des étudiants et des chercheurs se transforment en solutions concrètes pour le secteur économique. Expliquant que « cela implique la création de services et de produits, mais aussi l’émergence de nouveaux marchés économiques capables de dynamiser l’économie nationale ».

Il a ajouté que l’université de Bab Ezzouar, en tant que fer de lance de cette stratégie, se positionne comme un modèle à suivre. «Elle s’efforce non seulement de former les leaders de demain, mais aussi de leur offrir un environnement favorable pour innover, entreprendre et contribuer au développement du pays » a-t-il relevé.

Pour concrétiser cette vision, plusieurs outils innovants ont été mis en place au sein de l’université. Parmi eux, on trouve des incubateurs, des centres de développement de l’entrepreneuriat, des structures d’accompagnement pour les startups, et la Maison de l’intelligence artificielle. M. Baddari a fait savoir que « Ces dispositifs jouent un rôle clé en aidant les étudiants et jeunes diplômés à transformer leurs idées en projets viables, à accéder à des financements et à naviguer dans l’écosystème entrepreneurial ».

Le ministre a également mis en lumière l’importance de la coopération tripartite entre les universités, les entreprises économiques et les collectivités locales. Cette collaboration stratégique a pour principal objectif l’alignement les besoins du marché avec les compétences académiques et à accompagner les porteurs de projets dans leur parcours entrepreneurial. Affirmant que « l’université doit être un centre de gravité pour l’économie innovante. Il a tenu a souligné que cette dynamique repose sur une synergie entre la recherche scientifique, les initiatives entrepreneuriales et les besoins concrets de la société.

Le premier responsable du secteur a renforcé ses propos en citant l’exemple des startups et micro-entreprises présentées à l’USTHB qui illustre parfaitement ce modèle de collaboration. Ces projets, issus des idées novatrices des étudiants et jeunes diplômés, répondent aux besoins spécifiques de divers secteurs, notamment la santé, l’agriculture, les technologies numériques et les services publics.

Le premier responsable du secteur de l’enseignement supérieur a estimé que l’USTHB, en sa qualité de locomotive de la recherche scientifique et de l’innovation, incarne aujourd’hui une vision renouvelée de l’enseignement supérieur. Désormais, son rôle ne se limite plus à la formation académique. Elle est aussi devenue un catalyseur d’idées novatrices, un pôle de développement économique, et une véritable « mère nourricière » pour l’économie nationale.

Le ministre a conclu son discours en saluant les efforts des étudiants et des porteurs de projets, qu’il considère comme « les artisans d’une nouvelle ère pour l’Algérie », assurant que leur engagement et leur créativité sont essentiels pour atteindre les objectifs fixés par le programme présidentiel.