Hôtel Sofitel-Alger : Une ex- employée interpelle le P-DG de la rétablir dans ses droits professionnels
Le nouveau Président-directeur général de l’hôtel Sofitel Alger sera destinataire lors des prochains jours d’un recours administratif par Mme veuve Brahimi Fatiha qui se dit victime d’un « licenciement abusif et arbitraire » de la part de l’actuel assistant gouvernant général répondant aux initiales de A.R.
La mise en cause qui menace de recourrir à la justice pour réintégrer son poste estime que la décision dont elle a fait objet « n’obéit à aucune règle administrative légale, d’autant plus qu’elle avait signé au lendemain de son installation en qualité de femme de chambre, un contrat à durée indéterminé.
L’intéressée ira loin dans ses dires en affirmant que depuis le mois de septembre 2004, jusqu’ au mois d’avril 2005, date de son licenciement, le concerné n’arrêtait pas d’exercer sur elle des pressions terribles et ce, dans un seul but « pour que j’m’incline Je m’incline devant ses desseins exécrables. Il n’a pas cessé tout au long des neuf mois de l’entreprise de m’harceler et quand j’ai refusé de me soumettre à ses ordres et par-delà satisfaire ses actes bestiaux, il a fait monter une affaire de toutes pièces m’accusant d’avoir perpétré un vol à l’enceinte de l’hôtel sans, toutefois, présenter des preuves légales et matérielles tangibles ou tout simplement m’ester en justice ».
La concernée interpelle par ailleurs, le Président directeur général de cet établissement d’une aussi grande renommée d’ouvrir une enquête quant aux « pratiques odieuses » dont elle a été victime et de la rétablir dans ses droits professionnels. Il convient de signaler que les multiples lettres qu’elle avait adressées aux anciens responsables de l’hôtel « étaient souvent ouvertes puis déchirées suite aux complicités internes du mis en cause ».