Hôpital algéro-qatari-allemand : Pose de la première pierre le 2 novembre

Destiné à prendre en charge les spécialités que l’on peine à prendre en charge au niveau national, et qui nécessite souvent le transfert des patients à l’étranger, l’hôpital algéro-qatari-allemand devrait être réceptionné dans deux ans. La première pierre sera posée le 2 novembre prochain.

Comme prévu, la première pierre de cet hôpital va être posée le 2 novembre. Ce dimanche, lors d’une réunion du Conseil des ministres, le président de la République a affirmé qu’« il s’agit, par la création de cet édifice médical, de prendre en charge la majorité des cas et des interventions chirurgicales, notamment celles difficiles qui nécessitent un transfert vers l’étranger ».

Le ministre de la Santé avait en effet souligné la nécessité de fournir, au niveau de cette structure, des services de santé de qualité dans certaines spécialités. Il s’agit, entre autres, de la neurochirurgie, la scoliose, la greffe du foie ainsi que la chirurgie cardiovasculaire chez l’enfant.

Les préparatifs logistiques du projet ont été discutés lors d’une rencontre qui a regroupé, la semaine dernière, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, et l’ambassadeur de l’Etat du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Ahmed Naama. L’ambassadeur qatari a, à cette occasion, informé le ministre de la Santé de « l’état d’avancement du projet de cet hôpital d’une capacité de 400 lits », signalant que le projet devrait être réceptionné dans deux ans, et que l’équipe de travail est en passe de préparer les plans et le dossier d’ingénierie de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le président de la République a ordonné « de créer des hôpitaux spécialisés en urgence comme une expérience pilote, avant de la généraliser, tout en maintenant les spécialités dans les grands hôpitaux ». Pour ce qui est de la prise en charge administrative des patients, le Président « s’est félicité de l’orientation du secteur de la santé vers une numérisation généralisée du parcours du patient dans le but d’alléger la pression sur les citoyens et de réduire leurs dépenses ». Rappelons dans ce sens que la nécessité de la numérisation du secteur de la santé a été soulignée par des experts en mars dernier, à l’occasion des assises nationales de modernisation du système de santé.