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Nationale

Hocine Ait-Ahmed, monument du mouvement national s’en va

Hocine Ait-Ahmed, monument du mouvement national s’en va

Hocine Ait-Ahmed, l’un des dirigeants historiques de la Révolution algérienne, et leader charismatique du Front des forces socialistes (FFS), dont il est père fondateur est décédé mercredi à Genève en Suisse à l’age de 89 ans. C’est ce qu’a annoncé le FFS dans un communiqué.

« Nous apprenons avec une immense douleur le décès, ce matin (mercredi) à l’hôpital de Lausanne, de M. Hocine Ait Ahmed, historique du mouvement national et de la révolution algérienne, fondateur et Président du Front des Forces Socialistes, à la suite d’une longue maladie », a indiqué la direction du parti.
Le défunt dont l’état de santé s’est détérioré ces dernières années, a été victime d’une série d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) en janvier dernier ayant affecté notamment le centre de la parole. Il se soignait à Lausanne où il était établi.

Né en 1926 à Aïn El Hammam dans la wilaya de Tizi Ouzou, Ait Ahmed, lycéen à Ben Aknoun à Alger, il adhère au PPA dès 1943 et y défend le recours à la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie dès 1946. En 1947, il est coopté au Bureau politique de son parti chargé de l’État-major de l’Organisation secrète et la préparation d’une insurrection armée.

Dès 1954, il se prononce pour la lutte armée et défend les thèses du FLN, dont il est l’un des fondateurs. Deux ans après, le 22 octobre 1956 ; il est kidnappé par l’armée française avec Ben Bella, Boudiaf et Khider dans l’avion Air-Atlas qui les menaient de Tanger à Tunis. Il reste en prison jusqu’au cessez-le-feu en 1962. Ministre d’État du GPRA, il s’oppose au groupe de Ben Bella et l’État-major de l’ALN dirigé par Houari Boumedienne.

À l’indépendance, député de l’Assemblée constituante, il s’oppose au régime de Ben Bella et lance le FFS en 1963, après avoir dirigé une courte rebellion armée en Kabylie, en compagnie du colonel Mohand Oul Hadj. Arrêté en 1964, il est condamné à mort, avant d’être gracié. Il s’évade de la prison d’El Harrach en 1966 et s’exile en Suisse.

Le 15 avril 1990, il rentre au pays et relance le FFS. En 1999, il s’est porté candidat à la présidentielle, avant de se retirer avec d’autres candidats, laissant Abdelaziz Bouteflika, futur président, seul en course pour la magistrature suprême.



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