Le Hezbollah annonce la mort de son leader Hassan Nassralah
Le mouvement de la résistance libanaise le Hezbollah a annoncé ce samedi la mort de son leader politique, Hassan Nasrallah dans le vaste bombardement qui a visé vendredi en fin de journée des immeubles dans la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth.
La direction du Hezbollah a fait du décès du « le martyr suprême », tout en s’engageant à « poursuivre le jihad en affrontant l’ennemi, en soutenant Gaza et la Palestine, et en défendant le Liban et son peuple fidèle et honorable », selon un communiqué publié par le parti sur son compte Telegram.
Le parti a a affirmé que son secrétaire général avait rejoint « ses compagnons, les grands et immortels martyrs, qui ont mené leur marche pendant près de trente ans jusqu’à la libération du sud-Liban en 2000, et fait face à l’agression israélienne en 2006… « jusqu’à la bataille de soutien et d’héroïsme en faveur de la Palestine, de Gaza et du peuple palestinien opprimé.
L’armée sioniste avait mené de violents bombardements contre le quartier el alik dans la banlieue à majorité chiite en lançant 85 bombes américaines perforantes de deux tonnes chacune, rasant un pâté de résidences dans lesquelles se trouvaient des bureaux du mouvement de la résistance libanaise.
Le secrétaire général du Hezbollah se trouvait en compagnie de responsables du mouvement lorsque le bombardement massif a eu lieu. Dans ces discours, il faisait toujours part de son souhait de mourir en martyr comme les combattants du mouvement morts au combat.
Nasrallah était le chef charismatique du moouvement libanais depuis 1992, lorsqu’il a succédé à Abbas Moussaoui, assassiné par Israël dans un bombardement aux missiles ayant visé son véhicule dans le sud du Liban.
Face à des régimes arabes critiqués pour avoir abandonné la cause palestinienne, le « sayyed » comme il est surnommé, incarnait la résistance face à l’occupation sioniste au sein du monde arabe.