Hausse vertigineuse des produits agro-alimentaires étrangers – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Hausse vertigineuse des produits agro-alimentaires étrangers

Hausse vertigineuse des produits agro-alimentaires étrangers

Plusieurs produits agro-alimentaires qui ne sont plus autorisés à l’importation ont connu ces derniers jours une augmentation vertigineuse. En effet, certains produits fromagers tels que Gouda, fromage cheddar et le fromage de type gruyère ont vu augmenter de leurs prix de 1 000 à 1 500 DA, soit une hausse de 50 %.

Depuis l’exécution de la circulaire qui interdit l’importation de certains produits agro-alimentaires étrangers dits de « luxe », il y a quelques semaines, la différence des prix est bien flagrante sur le marché pour les fromages, les chocolats et autres additifs alimentaires comme la mayonnaise, la ketchup, les vinaigrettes…La flambée varie de 20 à 30 %, à l’exemple du pot de « Nutella » (crème de chocolat à tartiner) qui frôle aujourd’hui les 1 000 DA, alors qu’il était proposé il y a seulement une quinzaine de jours à 720 DA, avant la sortie de la circulaire.

Lors d’une virée auprès de quelques supérettes à Alger-Centre, nous avons constaté que la mayonnaise d’origine française, Lesieur, est passée de 250 à 340 DA. « C’est la réduction des stocks qui nous a poussé à revoir les prix à la hausse, les grossistes auprès de qui nous nous approvisionnons en profitent bien évidemment », nous a déclaré un gérant de supérette à El Hamma. Et d’ajouter : « Le problème, ce n’est pas nous. Ce sont les grossistes qui font la loi en imposant des prix exorbitants sur le marché ». Et le consommateur dans tout cela ? « Je ne conçois pas des augmentations telles que celles du fromage gruyère par exemple qui passent de 1200 DA à 1800 DA le kilogramme », soupire Amina, mère de famille.

Il faut dire que l’ensemble des gérants de superettes d’Alger se plaignent de cette différence « inappropriée », soulignant que la première victime reste le simple consommateur, et second lieu le commerçant. « Figurez-vous qu’avant l’augmentation, nos ventes généraient plus de profits, contrairement à aujourd’hui où la marge bénéficiaire est réduite à sa plus simple expression, car nos approvisionnements ont beaucoup baissé », souligne Sid Ahmed, propriétaire d’une grande épicerie au 1er Mai.

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