Hassan Hammar : «Ma mission à l’Entente prendra fin le 30 juin 2015»
Deux présidents à la tête de deux grands clubs mais aux destins opposés. Le 1er, Hadj Taleb, du MC AlgerMC Alger Le Mouloudia Club d'Alger plus couramment abrégé en Mouloudia d'Alger ou encore MCA, est un club omnisport algérien fondé le 7 août 1921 et basé à Alger. Le Mouloudia Club d'Alger est la seule équipe algérienne qui a réussi à gagner le triplé en 1976 et en remportant le premier trophée continental., parrainé par le géant pétrolier, Sonatrach et qui a du mal, malgré ses milliards, à jouer, en Ligue1 « Mobilis », un quelconque rôle.
A se montrer à la hauteur du glorieux passé du « Doyen ». Lui (voir plus haut), c’est Hadj Taleb qui dit être dépassé, voire meurtri par l’amère expérience d’un jeu finalement pas comme les autres, vouloir partir mais s’accroche à son poste.
Le second, Hassan Hammar, qui a tout gagné (la bagatelle de 24, toutes compétitions confondues, soit un inégalable palmarès) depuis qu’il a commencé sa collaboration avec Serrar avant de lui succéder brillamment à la tête d’un sigle né pour truster (ils ne se comptent plus) les titres, dont une toute fraîche couronne de roi d’Afrique et qui découvre à ce titre les joies d’un grand tournoi comme le « Mundialito » (ou Mondial des clubs), a fait monter la tension de plusieurs crans avant le déplacement du Maroc en annonçant à nouveau (c’est donc une confirmation) qu’il ne sera plus là (lire démission de son poste de 1er responsable du club de Ain El Fouara) à la fin de la saison en cours, soit le 30 juin 2015, précisait-il dans une récente conférence de presse.
Ne pardonnant apparemment toujours pas à ses détracteurs de lui avoir souvent mis (sans succès d’ailleurs, à voir la marche actuelle de l’équipe) les bâtons dans les roues, Hammar, s’il rappelle que le temps est arrivé pour lui de partir en laissant la place aux autres, à « tous ceux qui veulent la prendre », doivent se préparer car, dira-t-il, « elle sera vacante une fois le rideau tombé sur la saison en cours ».
Un message clair à une opposition dans ses petits souliers évidemment, voire invisible, l’intéressé n’oubliant pas la campagne d’intox menée contre sa personne et à laquelle il répond, non sans émotion, par cette phrase lourde de sens : « On a tout dit sur moi et ma façon de gérer l’ESS.
Avant que le club ne gagne la LDC, on n’a pas manqué de répéter à qui veut l’entendre que j’avais échoué dans ma mission. » Partira-t-il ? En tout cas, et en attendant l’avis du public sétifien, il assène que la décision est « irrévocable. » Sûrement (on parie) que la mauvaise entrée en la matière, samedi, des Sétifiens au « Mundialito » (défaits par de très modestes Néo-Zélandais) ne passera pas inaperçue. Par ici l’ingratitude !