Hadj 2023 : Le délai pour les candidatures prolongé
L’Office national du pèlerinage et de la omra (ONPO) a annoncé la prolongation du délai pour le dépôt des dossiers de candidature des agences de tourisme et de voyages désirant participer à l’organisation de la prochaine saison du hadj.
Le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature est prolongé jusqu’au 15 janvier, dans l’optique de permettre aux agences de voyages de compléter, à temps, les procédures administratives, a précisé l’ONPO dans un communiqué. L’office a également expliqué que ses services veillent à la réception des dossiers pendant les vacances 12,13,14 et janvier 2023, de 8 h à 16h30.
En effet, les inscriptions pour les agences de tourisme et de voyages désirant participer à l’organisation de la prochaine saison du hadj ont débuté le 31 décembre 2023 et devraient prendre fin le 10 janvier, avant que cette date ne soit prolongée. Il convient de noter que la même organisation a tenu à informer les agences de voyages qui s’apprêtent à organiser l’opération pour la saison 2023 qu’il est désormais possible de retirer le cahier des charges pour cette démarche, et ce directement via le portail numérique dédié pour le retrait du cahier des charges.
Ce cahier des charges a déjà été mis en place cette année grâce à la collaboration entre les services du ministère du Tourisme et celui des Affaires religieuses et des Wakfs afin de réguler les procédures et offrir un service qui réponde à des normes assez précises.
L’ONPO a précisé que les agences devront payer les frais d’inscription, soit un versement de 5 000 dinars sur son compte. Il faut aussi déposer le dossier manuellement dans une enveloppe scellée portant une mention précisée dans le même site. Le dossier en question doit être présenté auprès de l’Office national du hadj et de la omra, au niveau de la direction des activités, sous-direction de l’organisation du hadj.
Il convient de rappeler qu’en prévision du hadj 2023, l’Algérie compte augmenter son quota pour atteindre les 40 300 hadjis. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, avait affirmé, au mois de décembre dernier, que des négociations avec les autorités saoudiennes compétentes seraient lancées pour revoir à la hausse le quota de l’Algérie en prévision du hadj 2023.
Il avait parlé également de la possibilité de revoir la question de l’âge fixé en 2021 à 65 ans suite à la propagation de la Covid-19.
Concernant l’organisation et le coût du hadj ainsi que les frais des prestations, le ministre a précisé que ce coût est fixé après plusieurs étapes et procédures suivies dans le pays et les Lieux saints, visant à améliorer les conditions d’hébergement des hadjis, conformément au cahier des charges régissant l’opération. Ce coût comprend, selon M. Belmehdi, tous les services facilitant aux hadjis l’accomplissement des rites dont l’hébergement, le transport, la restauration et le transport des bagages, ainsi que les frais d’entrée au royaume d’Arabie saoudite.
