Goudjil à l’ouverture de la session parlementaire 2023/2024 – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Goudjil à l’ouverture de la session parlementaire 2023/2024

Goudjil à l’ouverture de la session parlementaire 2023/2024

Le renforcement du front interne et de la cohésion nationale, les positions immuables de l’Algérie quant au non-alignement et au refus de l’ingérence dans les affaires internes des nations, la crise au Niger ainsi que le rôle que doit jouer la diplomatie parlementaire ont été les principaux points abordés, ce lundi, par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, lors de son allocution à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire 2023/2024.

Salah Goudjil a appelé, ce lundi, à renforcer le front intérieur en concrétisation de l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, afin de relever les défis auxquels est confrontée l’Algérie. Il a ainsi affirmé que « l’Algérie a besoin d’un front intérieur fort pour faire face aux ennemis de l’étranger qui sont, aujourd’hui, sortis au grand jour ».

Il a appelé les parlementaires à donner l’exemple de cette unité nationale en unifiant les rangs au sein même des deux Chambres du Parlement afin de concrétiser « le véritable concept d’un front interne uni et solidaire, quelles que soient les différences partisanes et les obédiences politiques ».

Le président du Conseil de la nation a également salué « la concrétisation par le président de la République de ses 54 engagements, sur la base desquels il a tendu la main à tous pour l’édification de l’Algérie nouvelle », ajoutant que « le premier de ces engagements s’est concrétisé avec l’amendement de la Constitution ». Une étape importante qui a permis de « donner tout son sens à la pratique démocratique et au droit d’expression, tout en préservant le caractère social de l’Etat algérien ».

Evoquant l’initiative du président de la République en faveur du règlement de la crise au Niger, Salah Goudjil a affirmé que celle-ci reposait sur « le rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays », soulignant que la tournée effectuée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, dans certains pays africains « met en évidence la place dont jouit l’Algérie au niveau international ».

Abordant les positions immuables de l’Algérie, notamment celle portant sur le non-alignement dans un contexte mondial marqué par de perpétuels changements, il a mis en exergue qu’il est important d’avoir une nouvelle vision en adéquations avec les mutations au niveau mondial, affirmant que « le non-alignement doit s’adapter à la situation qui existe de par le monde actuellement ». En outre, Salah Goudjil a tenu à souligner que l’Algérie « n’accepte pas d’ingérence dans ses affaires intérieures et ne s’immisce pas dans les affaires des autres pays », relevant que cette stratégie « dérange beaucoup de gens ».

Par ailleurs, le président du Conseil de la nation a mis en exergue l’importance de relever le défi d’une véritable relance de l’économie au niveau national mais aussi continental, affirmant que « sans indépendance économique, il ne peut y avoir d’indépendance politique ». Il a rappelé, à ce sujet, que la force de l’Algérie s’incarne dans le fait d’avoir assaini ses dettes et le fait de posséder 85 milliards de dollars de réserves de change.

Il a également rappelé, à ce sujet, l’initiative lancée par le président de la République pour l’organisation d’une conférence internationale pour le développement au Sahel, soulignant que relancer le développement dans la région du Sahel est l’une des mesures les plus efficaces qui peuvent contribuer à lutter contre l’insécurité et le terrorisme en Afrique et assurer la stabilité au niveau continental ». 

Le président du Conseil de la nation a tenu à mettre en relief l’ancrage africain de l’Algérie. Dans ce sens, il a lancé un appel à la diplomatie algérienne qui, « à travers ses ambassades implantées en Afrique, doit s’adapter à la nouvelle situation que vit le Continent africain ».

Face aux enjeux actuels au niveau africain, le président du Conseil de la nation a également soulevé la nécessité de définir le rôle de la diplomatie parlementaire. Mettant en évidence le rôle particulier de la diplomatie parlementaire dans le soutien de la diplomatie officielle, il a insisté sur l’importance de coordonner les actions et les objectifs de la diplomatie parlementaire dans une démarche complémentaire, en cohésion avec celle du ministère des Affaires étrangères sur la scène internationale.

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