Ghardaïa: 18 accidents sur une nouvelle route
L’implication des chauffards, tout particulièrement les motocyclistes, dans une importante proportion d’accidents de la circulation survenus sur la nouvelle route reliant le centre-ville du chef-lieu à la commune de Daïa est on ne peut plus claire.
Cette nouvelle route ouverte aux usagers depuis à peine dix-huit jours vient d’enregistrer 18 accidents plus ou moins graves. Ce nombre spectaculaire et fulgurant d’accidents est dû, d’une part, à l’absence de dos-d’âne et, d’autre part, au comportement irresponsable des jeunes motocyclistes.
Selon de récentes statistiques, le nombre total d’accidents à l’échelle de la wilaya et celui d’infractions commises sont liés à la vitesse excessive et au défaut de port du casque de sécurité. La sûreté de la wilaya de Ghardaïa n’a cessé de lancer de vastes campagnes de prévention afin de contrecarrer ces chauffards, sachant que de très nombreux communiqués émanent des services de sécurité et plusieurs campagnes de sensibilisation et de prévention sont destinées aux motards pour les inciter à respecter les règles de conduite et de sécurité. Malheureusement, une bonne majorité d’entre eux font la sourde oreille.
Interrogé par le Jeune Indépendant, Si Hadj Mohamed, retraité et ancien routier de poids-lourds, atteste qu’il « il appartient aux services de sécurité de multiplier, d’une manière continuelle, les contrôles routiers inopinés et en dehors des heures normales de travail afin que soit redressée cette situation qui risque, avec le nombre important de motocyclettes et de cyclomoteurs que compte la wilaya de Ghardaïa, de compromettre davantage la quiétude des citoyens ».
Il a ajouté : « Ces moyens de contrôle de la part de nos services de sécurité semblent insuffisants. Il va falloir les intensifier car la situation devient alarmante. Ils se permettent tous les excès, parfois fatals pour les usagers de la route. Seule la persévérance dont feront preuve les services concernés saura avoir raison de ces comportements néfastes, devenus une vraie menace publique. »
Il convient de rappeler que les communiqués de la cellule de communication de la sûreté de Ghardaïa dévoilent que, pour cette première quinzaine du mois d’avril, une cinquantaine de motos ont été placées en fourrière pour diverses infractions, notamment pour défaut du port du casque de sécurité, de l’assurance ou encore des documents administratifs nécessaires.