Que serait le monde sans les États-Unis ?
Six mois de guerre contre Gaza, contre le peuple palestinien, avec plus de 33 000 martyrs. Que doit-on retenir après plus de 180 jours d’agression sans précèdent ? L’atrocité inouïe d’Israël et de son armée la plus « immorale » ? Une évidence ! Le monde ne s’attendait pas à autre chose.
Ce n’est pas la première fois que Gaza est terrassée. Mais c’est plutôt la découverte des gènes diaboliques sur terre et la main du diable incarnée par les Etats-Unis qui ont affirmé, une fois de plus, qu’ils n’ont de « dieu » que pour Israël. Le pays qui offre des programmes pour promouvoir la démocratie et le leadership est contre le cessez-le-feu. Les mains des représentants américains au Conseil de sécurité de l’ONU nous font comprendre qu’aujourd’hui, le diable, tel que décrit dans la Bible, est de nationalité états-unienne !
Après avoir demandé l’application de l’article 99 de la Charte des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait déclaré que la situation à Gaza était catastrophique, et ce sur la base des rapports relatifs au nombre d’enfants palestiniens assassinés à Gaza. En effet, en deux mois seulement, celui-ci a largement dépassé le nombre d’enfants tués en zones de conflit depuis 7 ans ! Mais pour John Kirby, le responsable de la communication stratégique au Conseil national de sécurité des Etats-Unis, il y a d’autres chiffres : zéro victime !
Les Etats-Unis ont finalement diabolisé le veto, celui-ci étant devenu un instrument entre les mains du diable. Le 20 février 2023, Washington oppose son veto à une résolution du Conseil de sécurité, et ce malgré la pression du secrétaire général de l’ONU qui a dénoncé une « punition collective » infligée aux Palestiniens. C’est le troisième veto américain après ceux du 18 octobre et du 8 décembre 2023. Ce droit de veto n’a cessé de faire obstacle à toute tentative diplomatique de l’Algérie au Conseil de sécurité.
Le 25 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, pour la première fois depuis le début de la guerre, par 14 voix pour et une abstention – celle des Etats-Unis –, une résolution qui appelle à un cessez-le-feu immédiat durant le mois de ramadhan. Par cette abstention, Washington incarne le hadith du prophète Mohammed (que le salut soit sur lui) : « Celui qui se tait sur la justice est un diable sourd ».
Sourd ou pas, c’est un diable états-unien puisque la Maison-Blanche a assuré que l’abstention américaine n’était pas un « changement de cap ». Il va falloir au diable calmer la colère de son maître, le Premier ministre Benyamin Netanyahu, lequel a immédiatement réagi en affirmant que « l’abstention américaine nuisait à l’effort de guerre et à la libération des otages ».
Mais qui peut être contre la paix, la stabilité et l’équité dans les relations internationales, ou encore s’abstenir, si ce n’est les Etats-Unis, le diable du chaos, qui a détruit la Yougoslavie, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie, la Libye ? Mais ce n’est pas suffisant. Ils visent aujourd’hui, plus que jamais, la Palestine et le Yémen.
Là où l’oncle Sam passe, c’est le tumulte qui prend place. Notez que le mot Sam en arabe signifie « venin » ! Rien n’est laissé au hasard. Qui s’est retiré de l’Unesco après la proposition de l’Algérie pour un équilibre médiatique entre le Nord et le Sud si ce n’est le diable états-unien ? Ce dernier mène et encourage des guerres, partant d’une simple fake news concernant le soi-disant massacre de 40 bébés, égorgés par le Hamas le 7 octobre 2023. Une blague de très mauvais goût postée sur TikTok et officialisée par Joe Biden ! Ce dernier, comme par magie électorale, affirme le contraire de ce que dit John Kirby à propos du nombre de victimes gazouies,
« L’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité », disait JFK. Que serait son sentiment s’il voyait son propre pays mettre fin à l’humanité ?