Gazoduc TSGP : Le financement de la BAD n’est pas à écarter – Le Jeune Indépendant
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Gazoduc TSGP : Le financement de la BAD n’est pas à écarter

Gazoduc TSGP : Le financement de la BAD n’est pas à écarter

En plus d’apporter son soutien au projet du gazoducgazoduc Un gazoduc est une canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression, la plupart du temps des hydrocarbures. Selon leur nature d'usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales : 1- gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement. 2- gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation 3- gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries. transsaharien (TSGP) reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie, la Banque africaine de développement (BAD) peut constituer une source de financement pour ce projet. Selon le ministre des Finances, Laaziz Faid, la récente déclaration du président de la BAD sur ce sujet constituait une « manifestation d’intention de la Banque à financer le projet «.

Le ministre des Finances, qui a participé aux 58e assemblées annuelles de la BAD, qui s’est tenue du 22 au 26 mai à Charm el-Cheikh, en Egypte, a souligné l’importance de ce projet. Le TSGP, qui devrait relier le Nigeria à l’Europe en passant par l’Algérie, est un projet viable, soutenable et rentable sur les plans économique et financier, a-t-il affirmé.  « C’est un projet viable économiquement soutenable, et rentable. Les sources de son financement ne peuvent être que bancaires essentiellement, et on n’exclut pas que la BAD y participe «, a-t-il indiqué dans sa déclaration à l’agence officielle.

Faid a estimé que la récente déclaration du président de la BAD sur ce sujet constituait une manifestation d’intention de la Banque à financer le projet. « Il n y a pas de raison d’ailleurs pour ne pas soutenir un projet viable et rentable «, a soutenu le ministre des Finances, signalant que des études seront, par la suite, effectuées pour examiner ce mégaprojet dans toutes ses dimensions et choisir le mode de financement adéquat.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, avait, à la veille de l’ouverture officielle des Assemblées, affirmé que ce gazoduc « est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union Africaine soutient «, signant ainsi le soutien de cette institution financière à ce mégaprojet de transport de gaz qui relie le Nigeria, le Niger et l’Algérie sur une distance de 4 000 km. Le patron de la Banque Africaine de Développement a également salué les efforts déployés par l’Algérie pour soutenir, d’une manière générale, le développement en Afrique.

Le ministre des Finances a par ailleurs évoqué d’autres grands projets structurants viables et stratégiques pour l’intégration régionale reliant l’Algérie à l’Afrique, en sus du TSGP, et qui nécessitent d’importants financements.

Il a cité, à ce titre, le projet de réalisation de la route reliant Tindouf à Zouerate en Mauritanie et la ligne maritime desservant les deux pays, la route transsaharienne Alger-Lagos, le projet de la dorsale transsaharienne à fibre optique, qui sera réalisée en parallèle avec la route transsaharienne, sur 4 500 km de longueur, ainsi que la ligne ferroviaire reliant Alger à Tamanrasset.

Pour ce qui est de sa participation aux 58e Assemblées annuelles de la BAD, M. Faid a fait savoir qu’il est « venu à la tête d’une délégation importante pour participer aux Assemblées de la BAD, sachant que l’Algérie a été parmi les pays pionniers et les premiers contributeurs à cette Banque, créée en 1964 «. Il était surtout question, lors des rencontres bilatérales, de la nécessité de renforcer la coopération avec l’Afrique du Sud.

C’est dans ce sens que le ministre des Finances s’est entretenu avec son homologue sud-africain, avec lequel il a abordé les relations bilatérales  ainsi que le potentiel de coopération bilatérale existant en matière économique, aussi bien dans le cadre de la BAD ou du Fonds africain de développement, selon les précisions du ministre, lequel a noté que l’Algérie est membre depuis cette année, un Fonds qui soutient les pays les plus pauvres et les plus endettés et dans lequel l’Algérie a récemment contribué avec 10 millions de dollars.

Une contribution saluée par le président de la BAD. « Une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds «, a-t-il affirmé.

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