Gazoduc transsaharien : La Banque africaine apporte son appui – Le Jeune Indépendant
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Energies

Gazoduc transsaharien : La Banque africaine apporte son appui

Gazoduc transsaharien : La Banque africaine apporte son appui

Le président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a exprimé, ce lundi à Charm el Cheikh, le soutien de cette institution financière régionale au projet du Gazoducgazoduc Un gazoduc est une canalisation destinée au transport de matières gazeuses sous pression, la plupart du temps des hydrocarbures. Selon leur nature d'usage, les gazoducs peuvent être classés en trois familles principales : 1- gazoducs de collecte, ramenant le gaz sorti des gisements ou des stockages souterrains vers des sites de traitement. 2- gazoduc de transport ou de transit, acheminant sous haute pression le gaz traité (déshydraté, désulfuré, ...) aux portes des zones urbaines ou des sites industriels de consommation 3- gazoducs de distribution, répartissant le gaz à basse pression au plus près des consommateurs domestiques ou des petites industries. transsaharien (TSGP) reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie dont la date de lancement n’a pas été encore été annoncé. Le patron de la banque a également salué les efforts déployés par l’Algérie pour soutenir, d’une manière générale, au développement en Afrique.

« Ce gazoduc est très important, c’est un investissement que nous soutenons et que l’Union Africaine soutient », a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse qu’il a animée au Centre international des congrès de Charm el Cheikh, où s’ouvrent aujourd’hui les Assemblées annuelles du groupe.

Le gazoduc transsaharien est un mégaprojet de transport de gaz qui relie le Nigeria, le Niger et l’Algérie sur une distance de 4.000 km. La phase de l’étude du projet qui alimentera en gaz l’Europe a été terminée en 2022.

Dans le cadre de la 3ème réunion ministérielle tripartite relative à ce projet stratégique, les ministres de l’Energie des 3 pays avaient signé, en juillet 2022 à Alger, un mémorandum d’entente pour lancer la construction du Trans-Saharian Gas-Pipeline (TSGP), un projet inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du NEPADNEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique et qui constitue pour l’Algérie un exemple de la volonté des trois partenaires de « mettre en place une infrastructure régionale d’envergure internationale ». Il permettra également, une fois entré en service, d’alimenter les pays du Sahel. Adesina a, par la même, salué les efforts de l’Algérie et son « engagement » pour soutenir le développement dans le continent.

« Je salue les efforts de l’Algérie pour soutenir les pays africains à revenus très bas. Je salue aussi l’engagement de l’Etat algérien pour sa contribution à la reconstitution du Fonds africain de développement, avec 10 millions de dollars, soit une contribution très importante, qui fait de l’Algérie l’un des plus importants contributeurs africains dans ce fonds ».

Le président de la BAD s’est également réjoui du niveau de collaboration avec l’Algérie actuellement, mais aussi depuis la création, en 1964, de la plus importante institution financière de développement en Afrique.

« J’apprécie notre engagement et notre collaboration ensemble. L’Algérie est un pays très important pour la BAD, c’est l’un des actionnaires qui ont répondu présents dès la création de la Banque », a-t-il soutenu.

« L’Algérie soutient tout ce qui concerne l’Afrique et tout ce qui concerne l’intégration régionale, surtout en ce qui concerne les infrastructures. Il y a aussi le secteur pharmaceutique où l’Algérie fait beaucoup de progrès dont l’Afrique peut en tirer profit », a-t-il ajouté.

La mobilisation des fonds privés pour financer une croissance verte et durable en Afrique est au cœur  des débats de  la 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque et la 49e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement. Les travaux s’ouvrent officiellement aujourd’hui, avec la présence de pas moins de 3.000 participants et de quelques chefs d’Etat qui vont superviser le « Dialogue présidentiel de haut niveau » sur « l’évolution de l’architecture financière mondiale et le rôle des banques multilatérales de développement ».

Pour rappel, le déficit de financement climatique en Afrique dépasserait les 125 milliards de dollars annuellement d’ici à 2030, au moment où plus de 80% des financements climatiques dans le continent proviennent d’acteurs internationaux publics, alors que le financement fourni par le secteur privé n’y représente que 14%.

Malgré sa faible contribution au réchauffement de la planète, le continent africain risque de perdre jusqu’à 12% de son PIB à l’horizon 2100 à cause des aléas climatiques.

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