Gaza : Une épuration ethnique pure et simple
La politique d’épuration ethnique menée par l’armée israélienne a conduit à un désastre humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza. Les civils, bombardés jour et nuit, même dans les zones désignées comme sûres par l’armée d’occupation terroy, sont poussés à un déplacement incessant vers l’inconnu pour échapper à une mort certaine.
Le cauchemar vécu par les Palestiniens dans l’enclave palestinienne a poussé le directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, a appelé ce vendredi à un cessez-le-feu immédiat pour protéger les enfants de Gaza et faciliter l’accès à l’aide humanitaire.
Dans un communiqué de presse, Chaiban a souligné la perte tragique de plus de 14.000 enfants à Gaza depuis le début de l’offensive israélienne en cours contre l’enclave, selon le ministère palestinien de la Santé.
Il a également mis en lumière la détérioration continue de la situation humanitaire, avec 1,9 million de personnes déplacées.
Le nombre quotidien de camions d’aide est passé de 100 en août à seulement 15 en septembre, exacerbant les souffrances de la population civile. Chaiban a insisté sur l’urgence d’une solution politique garantissant les droits et la protection des enfants dans la région.
Dans le même contexte, au moins deux civils palestiniens ont été tués hier matin à la suite de frappes aériennes israéliennes ciblant la ville de Gaza et la ville de Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza.
Des sources locales ont rapporté qu’un individu a été tué dans une frappe aérienne israélienne sur Beit Hanoun dans le nord de l’enclave palestinienne, tandis qu’un autre aurait été tué à la suite de frappes sur plusieurs civils dans la rue al-Sha’af, à l’est de la ville de Gaza.
En violation d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit une offensive implacable contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 41.000 palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont depuis été tuées et plus de 95.500 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L’agression israélienne a causé le déplacement de presque toute la population du territoire dans un contexte de blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Par ailleurs, l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a adopté mercredi un projet de résolution soumis par l’État de Palestine, appelant Israël à mettre fin à sa “présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans les 12 mois”.
Ce texte, adopté par 124 voix pour, 14 contre, et 43 abstentions, fait suite à l’avis de la Cour internationale de Justice de juillet, qui avait jugé illégale la présence continue d’Israël dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967.
Le projet de résolution appelle également à des mesures individuelles et collectives pour soutenir la loi et mettre en œuvre les résolutions pertinentes des Nations Unies sur la question palestinienne.
Le Représentant permanent de la Palestine auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Riyadh Mansour, a indiqué que le projet de résolution reflétait l’avis consultatif de la CIJ, soulignant la nécessité de respecter l’État de droit et les droits du peuple palestinien à accéder à la justice.
Le texte est parrainé par 40 pays et repose sur le droit international, réaffirmant l’importance de la justice et des droits pour le peuple palestinien.