Gaza : 119 Palestiniens tués depuis lundi
Les agressions sionistes contre la Bande de Gaza se sont poursuivies ce vendredi avec des raids aériens et des tirs d’artillerie sur des civils innocents tuant 119 Palestiniens depuis lundi.
Parmi les victimes des bombardements israéliens figurent 31 enfants en plus de 830 autres Palestiniens blessées, selon les autorités de Ghaza.
«Ces bombardements étaient complètement fou, comme dans les jeux vidéo. C’était un vrai film d’horreur», a dit à l’AFP Muhammad Najib, 16 ans, un habitant de Ghaza.
A Ghaza, des dizaines de maisons ont été détruites dans la nuit, notamment dans le Nord du territoire, ont constaté des correspondants de presse.
Plus de 700 Palestiniens ont été blessés en fin de semaine dernière et lundi lorsque la police de l’occupation israélienne a fait incursion sur l’esplanade des Mosquées à El Qods-Est occupée, en plus de menaces d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons juifs.
De nombreux rassemblements ont traditionnellement lieu à travers la Cisjordanie occupée le vendredi pour protester contre l’expansion des colonies israéliennes, illégales au regard du droit international. Ce vendredi, les manifestations dénoncent également les bombardements israéliens meurtriers contre la Bande de Ghaza qui ont débuté lundi. Le Croissant rouge palestinien a fait état vendredi de 119 Palestiniens tués depuis lundi.
Par ailleurs, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra demain une réunion virtuelle publique sur l’escalade dans les territoires palestiniens occupés suite aux agressions sionistes, après des tergiversations avec les Etats-Unis qui ont refusé qu’elle se tienne vendredi, ont indiqué jeudi des diplomates. La session a été demandée par la Tunisie, la Norvège et la Chine.
L’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, le Norvégien Tor Wennesland, ainsi que des représentants de l’entité sioniste et de la Palestine devraient y participer.
Les Etats-Unis, qui avaient refusé une réunion d’urgence dès vendredi et proposé qu’elle se tienne mardi, « ont été d’accord pour avancer la réunion à dimanche », a précisé un diplomate.
Un peu plus tôt, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait assuré devant la presse à Washington que les Etats-Unis étaient « favorables » à ce qu’une réunion ait lieu « en début de semaine prochaine ».
« J’espère que cela donnera un peu de temps à la diplomatie pour apporter des résultats et voir si nous obtenons une vraie désescalade », a dit le responsable, qui avait dépêché la veille un émissaire à l’entité sioniste et en Palestine occupée.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des troupes sionistes ont cependant pénétré dans la bande de Ghaza dans le cadre de l’opération militaire en cours, avec déploiement de chars et blindés le long de l’enclave palestinienne.
La tenue de réunions virtuelles, pratique courante à l’ONU depuis mars 2020 pour cause de pandémie de Covid-19, requiert un consensus parmi les 15 membres du Conseil de sécurité.
La réunion de vendredi avait été demandée par dix membres sur quinze du Conseil (Tunisie, Norvège, Chine, Irlande, Estonie, France, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Niger et Vietnam).