France : Une mamie algérienne sauve un bébé de la mort
Chloé, un bébé d’un mois et demi, a failli perdre la vie n’était-ce l’intervention courageuse d’une mamie algérienne âgée de 69 ans. C’est ce que rapporte ce lundi le journal français Le Parisien. L’incident a eu lieu le 5 avril dernier dans les Yvelines, dans la banlieue de la capitale. Marie, la jeune maman s’était aperçue que son bébé Chloé ne respirait pas alors qu’il prenait son biberon. Prise de panique, elle n’arrive pas à aider sa fille à reprendre la respiration.
« « Il y a quelque chose qui ne passait pas. Je l’ai placée sur mon épaule mais elle avait fermé les yeux et ne respirait plus… Du lait sortait de son nez, son visage devenait tout bleu. Le 18 a été composé mais le temps était compté.
», raconte la maman âgée de 25 ans, encore sous le choc de ce qu’elle a vécu.
Apeurée, raconte-elle, elle a appelé ses voisins à l’aide. Les personnes qui ont accouru à son secours n’ont pas réussi à soulager la petite Chloé. Les urgences sont contactées, mais il fallait agir vite en parallèle. La petite Chloé risquait de ne pas tenir jusqu’à l’arrivée des secours.
« Tout le monde était en panique, personne ne savait quoi faire, déclare Fatima, travailleuse sociale au sein du foyer. Finalement, cette dame est arrivée et a calmé tout le monde. »
C’est le moment où la vieille algérienne intervient en gardant son calme pour prendre la petite et la suspendre par les pieds et arrive à faire reprendre la respiration .
« Finalement, cette dame est arrivée et a calmé tout le monde. Elle a pris ma fille par les pieds et elle a de nouveau respiré et pleuré. Je ne la remercierai jamais assez. Sans cette mamie, mon bébé ne serait plus là », confie la jeune maman.
Mère de cinq enfants, Rabeea a aussi dix petits enfants dont certains qu’elle n’a jamais vus car nés en Algérie, son pays d’origine. « J’ai entendu crier et je n’ai pas vraiment réfléchi, a témoigné la sexagénaire. La maman pleurait et disait : Mon bébé va mourir, mon bébé va mourir… Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter et j’ai pris la petite dans mes bras. Je lui ai bouché le nez pour qu’elle respire par la bouche et elle s’est remise à respirer… ». Un geste héroïque.