Fournitures scolaires : Ouverture du marché Errahma à Médéa

Inauguré par les autorités locales, mardi dernier, le marché Errahma dédié à la rentrée scolaire a fait l’objet d’une visite, jeudi, du directeur général de la régulation des activités commerciales et de l’organisation au ministère du commerce et de la promotion des exportations, Guelli Sami.
Abrités dans les locaux de la maison de l’artisanat à Aïn D’Heb à Médéa, le marché compte plus d’une trentaine de stands occupés par des opérateurs économiques exerçant dans le domaine du commerce de gros des produits de bureau et des fournitures scolaires.
L’on remarquera de prime abord que tous les rayonnages peu ou prou achalandés en articles permettent de répondre aux besoins en fournitures scolaires des écoliers, des collégiens et même des universitaires en matière de cartables, sacs, cahiers de différents formats, règles, crayons, stylos, blouses, chaussures.
Même si les exposants déclarent ne réaliser qu’une marge bénéficiaire minime à la vente, les clients rencontrés devant les stands trouvent que les prix des articles donnent le tournis et sont même loin d’être à la portée des revenus des parents parmi ceux qui ont plus d’un enfant scolarisé et de la catégorie aux salaires à peine supérieur au SNMG.
Au vu des prix affichés, l’on se rend à l’évidence que l’envolée des prix a touché quasiment tous les articles scolaires, comme par exemple le prix du cahier de 96 pages qui a caracolé à plus de 80 DA, la trousse en nylon à plus de 200 DA, une boîte de crayons de couleur à 270 DA, un sac à dos à plus de 1200 DA…
Un père de famille rencontré à la sortie du marché chargé de sachets remplis, n’a pas manqué d’exprimer sa frustration de ne pas pouvoir acheter tous les articles eu égard aux prix affichés par les exposants même si, reconnaît-il, ils sont bien inférieurs à ceux pratiqués par les papeteries-librairies mais demeurent chers pour les petites bourses excessivement obérées par les dépenses de la rentrée scolaire.
S’exprimant à l’occasion de la visite du marché, le directeur de la régulation des activités commerciales et de l’organisation expliquera que l’ouverture des marchés Errahma dans les 58 wilayas, qui intervient dans une conjoncture particulière, est de permettre aux familles de trouver les articles scolaires nécessaires à leurs enfants de tous les cycles et de l’université. Il rappellera que les préparatifs pour l’organisation de ces marchés ont commencé il y a quelques mois grâce à l’accompagnement de nombreux opérateurs économiques, de l’Union générale des commerçants et artisans algériens et des autorités locales.
Car, dira-t-il, notre visite dans la wilaya de Médéa est motivée par l’avance qu’elle a prise en matière de lancement de l’opération et l’ouverture de points de vente dans les grandes agglomérations, même s’il n’est pas constaté d’affluence du public parce que, est-il expliqué, les familles sont toujours en vacances ou n’ayant pas été assez informées de l’événement.
Pour le même responsable, les prix sont compétitifs en dépit des augmentations qui ont touché certains articles mais « demeurent justifiées sachant que certains pays européens ont interdit l’exportation de la pâte à papier. Ce sont des prix imposés par le marché, d’autant que les matières premières rentrant dans la fabrication de ces fournitures sont importées. Et qu’outre la compétition pour l’acquisition des matières premières sur les marchés extérieurs, l’on doit aussi inclure, les frais de transport, de manutention.
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