Le SNTFP en grève de quatre jours à partir de demain – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Le SNTFP en grève de quatre jours à partir de demain

Le SNTFP en grève de quatre jours à partir de demain

Prévue pour demain, la rentrée du secteur de la formation professionnelle s’annonce mal. Le Syndicat des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) monte au créneau et décide de rentrer en grève pour quatre jours.

Cette décision a été prise à l’issue du dernier conseil du bureau national du syndicat, qui a eu lieu le 17 mars dernier à Sétif pour débattre de la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur.

Selon le communiqué rendu public ce vendredi par le SNTFP, le bureau national a décidé de boycotter la rentrée professionnelle et d’observer plusieurs actions de protestation s’il n’y a pas, d’ici-là, de suite favorable aux revendications soulevées. «La décision de boycotter la prochaine rentrée sociale a été prise à l’unanimité», note le communiqué qui a sanctionné les travaux de ce conseil.

Le syndicat veut, à travers ce débrayage, interpeller les responsables concernés sur la situation des employés de ce secteur. Les travailleurs ont ainsi décidé de recourir à cette action de protestation qui demeure, selon eux, l’ultime recours pour dénoncer le mutisme de la tutelle, qui reste toujours, déplorent-ils, fermée à leurs revendications.

Le SNTFP a réitéré à la tutelle sa plate-forme de revendications socioprofessionnelles. Cette dernière compte plusieurs points : l’attribution, chaque année, de postes financiers à tous les employés qui remplissent les conditions légales pour être promus à un rang supérieur, «étant donné que des employés qui ont plus de vingt ans dans leurs rangs n’ont pas bénéficié de promotion», lit-on dans le communiqué.

Le SNTFP plaide pour l’annulation de l’article 87 bis et l’augmentation du salaire minimum garanti à 50 000 DA afin de préserver le pouvoir d’achat des travailleurs. Les travailleurs de la formation professionnelle réclament également la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur, la révision de leur statut ainsi que celui du régime indemnitaire.

Ils réclament aussi la prime de fin de service, la prime de soutien pédagogique, estimée à 15 et 25% pour les corps communs et les travailleurs professionnels, avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, sans oublier la mise à jour de la valeur des heures supplémentaires, estimée à 1 000 DA l’heure dans les autres secteurs.

Pour rappel, ledit syndicat a déjà organisé plusieurs actions de protestation, notamment des grèves nationales et des rassemblements, pour «faire aboutir les revendications légitimes des travailleurs du secteur».

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