Formation à l’étranger pour les étudiants: Les critères fixés
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fixé les quotas et les critères devant permettre aux étudiants, enseignants et chercheurs de bénéficier de programmes de perfectionnement de courte durée à l’étranger.
Dans une circulaire destinée aux établissements et centres de recherches universitaires, le département de Baddari a détaillé les conditions ouvrant droit aux programmes de formation de courte durée à l’étranger.
Il est indiqué que ces critères concernent les filières d’excellence, qui nécessitent l’utilisation de matériel de haute précision dans le cadre de travaux d’expertise et de travaux pratiques, mais également les domaines innovants relatifs aux sciences humaines et sociales.
Le ministère a expliqué que cette formation de courte durée vise à ouvrir l’université sur son environnement international en encourageant la formation pour renforcer les capacités de l’encadrement, notamment dans les filières d’excellence. Il s’agit également d’encourager les publications scientifiques, d’améliorer la visibilité des universités algériennes à travers la participation dans des manifestations scientifiques répertoriées, ainsi que d’encourager les échanges et les jumelages entre universités, mais également d’améliorer la gouvernance des universités.
En outre, il s’agit de formations entrant dans le cadre de conventions de jumelage avec des institutions internationales sur des projets de recherche, développés en grande partie en Algérie mais qui nécessitent exceptionnellement d’être complétés à l’étranger afin d’obtenir une plus grande visibilité et un intérêt scientifique d’importance internationale.
Le ministère précise que ces mouvements se feront selon des quotas, avec 70 % en direction des maîtres de conférences de classe B, des hospitalo-universitaires de classe B, des enseignants-chercheurs de classe B, des chercheurs permanents qui préparent des doctorats, des étudiants non salariés préparant un doctorat et ses résidents en sciences médicales durant la durée de leur formation. 10 % sont orientés au profit des doctorants inscrits dans le cadre de jumelage à caractère international et 10 % au bénéfice des étudiants inscrits en deuxième année de master dans le cadre d’offres de jumelage à caractère international, qui aboutit à un double diplôme.
Il est précisé qu’en cas d’absence de candidats, ce pourcentage sera réparti à parts égales entre la première catégorie mentionnée ci-dessus et les résidences académiques de courte durée et de haut niveau. Quant aux 10 % qui restent, ils seront dédiés au profit du personnel administratif.
Par ailleurs, concernant les quotas spécifiques aux centres de recherche, 50 % des quotas sont affectés à des résidences universitaires d’excellence de courte durée et 30 % sont alloués à des démonstrations scientifiques internationales de grande importance et répertoriées dans des bases de données mondiales. Les 20 % sont alloués à des formations pour améliorer le niveau, répartis à parts égales entre les chercheurs permanents qui préparent leur thèse de doctorat. La circulaire précise que les quotas susmentionnés peuvent être modifiés, si nécessaire et exceptionnellement après approbation de la commission scientifique.
Concernant les conditions d’accéder à ces formations de perfectionnement, les enseignants-chercheurs, les enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires, les chercheurs permanents, les étudiants non salariés, les inscrits au doctorat et les étudiants résidents en sciences médicales devront déposer un dossier d’inscription conforme à la réglementation en vigueur. Il s’agit notamment d’une attestation de travail et de la décision de nomination pour les enseignants-chercheurs, les enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires et les chercheurs permanents. De plus, il est également demandé la présentation du projet de recherche décrivant les objectifs, la méthodologie et les résultats attendus, approuvé par les commissions scientifiques.
Quant aux enseignants-chercheurs, enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires et chercheurs permanents qui bénéficient d’une formation de perfectionnement à l’étranger, dans le cadre du perfectionnement du niveau en langue anglaise pour y enseigner ou réaliser des travaux de recherche, un document doit être présenté prouvant que la personne concernée effectuera le stage dans un organisme spécialisé dans la formation en langue anglaise. En outre, les bénéficiaires de cette formation devront signer un engagement écrit, assurant qu’il enseignera en langue anglaise après son retour de formation aux doctorants dans le cadre, notamment, d’accord de jumelage avec des institutions internationales.