Finale de la coupe de la CAF: Les Usmistes plus que jamais proches du Graal !

Sacré défi que celui relevé par les Usmistes algérois, hier après-midi dans la lointaine Dar Essalam où l’attendait un match d’hommes devant la meilleure équipe actuelle de Tanzanie, et sûrement l’une des meilleures sur le continent. Des Young Africans dominant de la tête et des pieds le championnat local car le plus titré du pays avec ses 24 titres nationaux, loin devant le grand rival et peut-être le plus connu, le Simba SC.

Un match d’hommes entamé dans des conditions atmosphériques dantesques, des pluies torrentielles s’invitant juste avant le coup d’envoi de la partie rendant la pelouse difficilement praticable. Pas beaucoup pour décourager des Rouge et Noir tout sauf intimidés par le combat physique imposé par un adversaire athlétique et soutenu par près de 60 000 spectateurs tous acquis à sa cause. Une USMA de bon cru qui rendra coup pour coup avant de s’enhardir loin devant. Tâtant d’abord le pouls d’Africans apparemment pas du tout préparés à une telle réaction, tant les Algériens, le courage en bandoulière, physiquement au top malgré la lourdeur du terrain qui rendra difficile leurs mouvements, ont fait le choix de mieux se défendre en multipliant les mouvements offensifs. Tranchants par moments. Assez pour déstabiliser des locaux perdant peu à peu de leur superbe et prêtant dangereusement le flanc. Un match d’hommes. Pour avoir ouvert les hostilités les premiers avant de trouver, au bon moment, le chemin des filets une première par l’entremise de ce diable de Mahious qui, après avoir endormi ses gardes du corps, se réveille à la 32^e mn sonnante pour lancer une banderille assassine et permettre à des usmistes omniprésents de prendre l’avantage au tableau d’affichage. 1-0 et un sérieux avantage avant le retour avec un but à l’extérieur qui comptera double. Bon pour le moral. Un match d’hommes en terminant le premier half sur ce petit acquis qu’ils défendront bec et ongles au retour de la pause-citrons où les attendra un combat de tous les instants. Jusqu’à cette anodine action tanzanienne partie de la défense et conclue par une égalisation (82^e mn) signée Mayele qui conclura au nez et à la barbe de la défense usmiste, rendant la tâche plus difficile.                                               

Toujours debout !

Un match d’hommes confirmé par une réaction toute en force mentale, comme le souhaitait coach Benchikha rompu à ce genre d’exercices en Afrique. Toujours debout, les camarades du gardien Benbot, auteur d’une prestation remarquable et qui fera bien le ménage derrière, vont très vite relever la tête en allant assommer carrément, deux minutes plus tard (84emn), le dernier rempart de locaux comme médusés par la riposte ferme des Algériens. Sur un contre rondement mené, l’homme du match, Bousseliou, dans la surface de réparation met en position idéale son compère Merili embusqué au point de penalty lequel ne se fait pas prier pour enfoncer le clou et corser l’addition. A DEUX-UN, la cause est entendue ou presque. Car l’arbitre de la rencontre, le Congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo, correct dans l’ensemble, décidera de rallonger la partie de 10 longues et interminables minutes avant de renvoyer tout le monde aux vestiaires, à la 12^e mn. Il fallait les tenir. En HOMMES. Dans le suspense qu’on imagine. Dans ses déclarations d’avant-match, Benchikha, un tantinet prudent, annonçait, sans préjuger du résultat de Dar Essalam, qu’il restait une seconde manche qu’il faudra bien négocier. Chita and Co sauront relever le défi en hommes en tenant leurs promesses faites à leur staff : celui de « remporter le trophée » en réponse à la sienne quand il les préparera à « atteindre la finale ». La page de l’acte 1 est tournée, rendez-vous le 3 Juin prochain dans le temple du football algérien, le 5 Juillet, avec un feu d’artifice et cette première étoile devant donner plus d’éclat aux couleurs Rouge et Noir. Avec l’apport légendaire de fans de légende. Il faudra seulement finir le boulot. En HOMMES. Comme à Dar Essalam.