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Sports

CHANU17 :  Des Lionceaux de La Teranga renversants en trois minutes de bonheur!

CHANU17 :  Des Lionceaux de La Teranga renversants en trois minutes de bonheur!

Il était écrit quelque part que cette version algérienne de la CAN U17 ne pouvait être dédiée qu’au seul football sénégalais.

Après la CAN 2021, le CHAN 2022 et la CAN U20, la boucle est bouclée, le football sénégalais, royal, mettant tout le monde d’accord en accrochant une autre breloque à son CV déjà bien fourni avec une 1ère consécration en U17. Historique moisson et une domination qui ne fait apparemment que commencer. Le reste de l’Afrique est averti

Surprise ?  Oui et non. On commence par le non. Logique pour un onze sénégalais récompensé pour l’ensemble de son parcours dans un tournoi qu’il aura dominé de la tête et des pieds même si tout n’a pas été facile lors du passage aux matchs à élimination directe.

Oui, parce que, lors d’un baisser de rideau des plus problématiques, il y avait avantage pour cette belle et tellement réaliste sélection marocaine qui avançait doucement mais sûrement sur le sacre avant que tout ne bascule lors de ce de cauchemar avec deux buts en trois minutes.

Le match était plié. Cruel renversement de situation pour les Cherifiens qui pensaient, avant que le vent ne tourne, le scénario réécrit subitement, tenir fermement en mains le trophée. Il fallait juste tenir derrière devant des Sénégalais jusque-là bien tenus en respect. Avaient même perdu leur football. En sérénité.

Une finale, dit-on, se gagne et ne se joue pas. Les Lionceaux de La Teranga, écrasés par l’enjeu mais pas que, car en face, les Marocains ont su d’emblée imposer leur jeu en les déjouant, ont rarement été à leurs aises. En trouvant le chemin des filets très tôt dans la partie et dans un moment fort des poulains de Serigne Saliou Dia qui ont emballé d’entrée de jeu la partie.

Une prise d’initiative attendue par les favoris sauf que la bande à Saïd Chiba, pas impressionnés pour un sou et bien disciplinés, tiennent le coup non sans tenter le diable aux devants en tâtant, par à- coups, le pouls de l’adversaire. Calmement. Sans trop se presser. Laissant l’orage passer comme sur cette action de but de la 8emn qui verra l’homme fort du onze sénégalais, Amara Diouf, échouer de peu d’ouvrir la marque après un corner au détour d’un véritable siège, les Lionceaux de l’Atlas vont créer la surprise en faisant mouche.

Un-zéro alors que l’on s’approchait de la fin d’un 1er quart d’heure largement à l’avantage des Verts qui, quoique muselés, ont multiplié les escarmouches. Sans résultat. Opportunistes à souhait, tactiquement bien en place, les camarades à Boudlal, auteur du but marocain (14emn suite à un corner exécuté en deux temps), semblent réussir, contre le cours du jeu notons-le, leur coup.

Le réalisme marocain prendra-t-il le pas sur l’assurance sénégalaise, d’autant que sur l’échiquier et avec le plan magistralement concocté par Chiba, les futurs champions d’Afrique ont du mal à s’en remettre à l’image de leur maître à jouer, Amara Diouf, souffrant d’un marquage strict, souvent à la limite de la correction, imposé à sa personne.

Le Maroc qui ferme dès lors à double tour et avance ses pions et le Sénégal qui s’en mêle les pinceaux. Ne trouve pas la solution alors que les Lionceaux marocains, avec un 3-4-1-2 de circonstance, prennent possession de l’entrejeu et imposent leur rythme à la rencontre.

Manquent même de doubler la mise juste avant que le staff sénégalais ne se décide à insuffler du sang neuf à une équipe à la peine et manquant d’imagination. Comme jamais depuis leur arrivée en Algérie. Ultimes cartes qui ne tarderont pas à donner leurs fruits avec une égalisation miraculeuse à dix minutes de la fin (80emn). Sur un penalty après une faute de main dans la surface de réparation marocaine et recours à la VAR.

Sonnés, les Lionceaux de l’Atlas n’ont pas le temps de réagir qu’ils mettent un second genou à terre trois minutes plus tard (83e) suite à un énième corner et un heading imparable du rentrant Mamadou Savané. Coaching gagnant de l’entraîneur Seregné Saliou qui bat sur le fil Said Chiba dont le onze aligné a joué comme des grands. Des joueurs qui ont tout de grands. Mais la logique a été finalement respectée…



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